Identifiée en 2005 comme un des espoirs du Kenya, pays dont les athlètes occupent régulièrement les meilleurs places au niveau mondial des courses de fond et demi-fond[1], elle devient championne du monde junior sur le 3 000 m en 2006. Elle prend part aux championnats du monde d'athlétisme en 2007 sur le 1 500 m, mais elle se classe 22e en demi-finale, et est éliminée de la finale. Elle termine par contre deuxième aux Jeux africains de 2007 sur cette même distance.
En 2008, elle aurait souhaité défendre son titre mondial junior, mais elle ne s'est classée que quatrième au Kenya et n'est pas sélectionnée[2].
Elle s'entraîne dans le village de Kaptagat, à environ 40 km à l'est de Eldoret, le long de la route B54, dans la vallée du Rift où est implanté, à 2 200 m d'altitude, un des centres de formation utilisé par de nombreux coureurs kenyans[3], entretenant ce mental qui fait la force de ces coureurs : « une enfance rude et active, passée à courir pieds nus, la nécessité d’aller à l’école en courant, l’altitude, l’alimentation, l’exemple donné par les champions, une conception spartiate de l’entraînement, les camps d’entraînement, concentration et sérieux, force de caractère, désir de réussir, d’améliorer son existence, conviction d’être capable de gagner, pas d’alternative, abondance des pistes où s’entraîner, temps passé à se reposer, culture omniprésente de la course à pied et respect dont elle jouit. »[1].
2005 : dans le palmarès de la personnalité sportive kényane de l'année, elle est classée troisième, derrière Catherine Ndereba et le boxeur Conjestina Achieng[7].