Valerio Conti est issue d'une famille de cycliste. Son père Franco Conti a été professionnel chez Dromedario-Laminox et son oncle Noé Conti a notamment été équipier de Fausto Coppi chez Bianchi[1].
Après des années juniors et espoirs très réussies, il devient stagiaire au sein de l'équipe World Tour Lampre-Merida en fin de saison 2013. Il passe professionnel au sein de l'équipe l'année suivante. Lors de sa première année chez les professionnels, il est notamment sixième du championnat d'Italie contre-la-montre, il participe au Tour d'Espagne et en octobre, il remporte le Grand Prix Bruno Beghelli au sprint.
En 2016, il court son premier Tour d'Italie en tant qu'équipier. Il prend également part au Tour d'Espagne dans le but de remporter une étape au sein d'une échappée. Lors de la 13e étape, il figure au sein d'un groupe échappé avec onze autres coureurs. Il part seul à 18 kilomètres de l'arrivée et s'impose avec 55 secondes d'avance sur ses premiers poursuivants[2].
En 2017, il participe au Tour d'Italie avec l'espoir de répéter son succès de l'année précédente en Espagne. Il se retrouve dans la bonne échappée sur la huitième étape, mais est victime d'une chute lors du dernier kilomètre[3]. Au mois d'août 2017, il prolonge le contrat qui le lie à son employeur[4].
Son début de saison 2019 est prometteur, il est deuxième du contre-la-montre du Tour de San Juan et termine quatrième du général. En avril, il participe au Tour de Turquie, où il obtient une deuxième place au classement général. En mai, il est sélectionné pour le Tour d'Italie. À l'occasion de la sixième étape, au terme d'une longue échappée et d'une deuxième place sur la ligne d'arrivée à San Giovanni Rotondo , il devient le nouveau leader de la course et s'empare du maillot rose qu’il conserve pendant six jours[5].
↑Bien que courue sur une distance officielle pour être appelée prologue par l'UCI, la première étape est considérée par celle-ci comme une étape en contre-la-montre normal