Avocate de formation, Valérie Garbani a été secrétaire générale de ASLOCA romande jusqu'en . La même année, elle est élue conseillère communale de la ville de Neuchâtel et entre en fonction le . Elle est également élue au Conseil national et y siège du au . Elle perd son siège lors des élections de 2007. Elle a été réélue à l'exécutif communal le et continue d'assumer la direction de l'environnement, des transports et du développement durable.
Présidente du Conseil communal pour la période administrative 2007-2008, elle doit cesser d'occuper ses fonctions de présidente de la ville de Neuchâtel dès le pour des raisons de santé[2]. Le , elle est condamnée à 30 jours-amende à 150 francs avec sursis de deux ans et 800 francs d'amende pour insultes et menaces contre deux agents de police[3].
Le , elle annonce sa démission du conseil communal pour la fin du mois de septembre, à la suite de son interpellation par la police la veille après un nouvel esclandre dans une boîte de nuit de Neuchâtel[4],[5].
Le , son procès concernant ces faits s'ouvre à Neuchâtel. Le procureur réclame 240 heures de travaux d'utilité publique à son encontre[6]. Elle est finalement condamnée le à 60 heures de travaux d'intérêt général, ainsi qu'à une indemnité de dépens de 300 francs en faveur du plaignant[7].
Le , la presse annonce que Valérie Garbani a été engagée à partir du par la commune de Genève comme juriste de la Gérance immobilière municipale[8]. La conseillère administrative Sandrine Salerno, responsable du Département des finances et du logement et également socialiste, dénie publiquement toute complaisance partisane dans la décision d'engagement[9],[10],[11].