Le Vacher luisant habite pratiquement toute l’Amérique du Sud à l’exception de larges secteurs au centre de l’Amazonie dans le nord du Brésil ainsi que la Cordillère des Andes. Il a récemment colonisé les Antilles et même le sud de la Floride[1].
Sous les latitudes tropicales, il est plutôt sédentaire. Dans les climats plus tempérés, en Floride notamment, il est partiellement migrateur, une portion seulement de la population étant migratrice[2].
Systématique
On reconnaît sept sous-espèces au Vacher luisant qui se distinguent surtout par la taille et la coloration du plumage des femelles[1].
M.b. bonariensis : occupe toute la moitié sud du Brésil ;
M.b. minimus : occupe le nord-est du Venezuela, la Guyana, le Suriname, la Guyane, l’extrême nord-est du Brésil, les Antilles et le sud de la Floride ;
M.b. venezuelensis : occupe le Venezuela et l’extrême est de la Colombie ;
M.b. cabanisii : occupe l’est du Panama et de la Colombie ;
M.b. aequatorialis : occupe la côte du Pacifique de la Colombie à l’Équateur ;
M.b. occidentalis : occupe la côte du Pacifique de l’Équateur au Pérou ;
M.b. riparius : occupe l’Amazonie au sud de l’Amazone.
Habitat
On rencontre le Vacher luisant dans les champs, les pâturages, les forêts clairsemées et les clairières forestières. Il se nourrit au sol notamment dans les champs cultivés et peut devenir une peste pour les cultures de riz et le maïs. Dans certaines régions, il est étroitement associé au bétail, se nourrissant près des animaux et se perchant sur eux. En dehors de la saison de nidification, il peut former des dortoirs importants dans les marais[1].
↑ ab et c(en) Jaramillo, Alvaro et Peter Burke, New World Blackbirds : the icterids, Londres, Christopher Helm, , 431 p. (ISBN0-7136-4333-1, OCLC40798493)