Nejib Belkadhi suit le tournage d'un film amateur qui est l'œuvre de Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment tunisien et fan de films de genre des années 1970.
Il produit en amateur et sort en VHS des remakes loufoques de classiques du cinéma dans lequel il joue le rôle principal aux côtés des habitants du quartier populaire de Kazmet à Sousse[1]. Il produit ses films, les monte et les tournages sont l'occasion pour les habitants désargentés de son quartier d'échapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin[1]. Tarzan des Arabes, film dont le tournage constitue la trame du documentaire, remporte un vif succès à Sousse[1].