La commune contient une forêt contigüe de 7500 ha, soit l'une des plus grandes d'Allemagne. Cette forêt comprend des pins, des épicéas, des hêtres, des chênes et des bouleaux.
La commune comprend les quartiers d'Altensothrieth, Lünsholz, Lutterloh, Neuensothrieth, Neu-Lutterloh, Neuschröderhof, Schafstall, Schröderhof, Siedenholz et Theerhof.
Histoire
En 1820, le roi George IV demande à Carl Friedrich Gauss de mesurer le royaume de Hanovre. Le mathématicien utilise la colline "Breitehorn" (118 m de haut) au sud d'Unterlüß comme l'un des points de sa triangulation avec à l'ouest le "Falkenberg" (150 m) à Bergen et le Wilseder Berg(de) (169 m) à Bispingen. Ensuite il forme un autre triangle avec le Breitehorn, le Haußelberg(de) et le Falkenberg puis un autre avec Breitehorn, Haußelberg et Wilseder Berg. En 1828, on élève au point de mesure une "pierre de Gauss". Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, il y a un grand reboisement.
En 1847, le village naît avec la construction de la ligne Hambourg-Hanovre(de) et d'une gare. En 1910, il devient une commune.
En 1889, se construit une usine métallurgique, Rheinmetall, par Heinrich Ehrhardt. Durant la Première Guerre mondiale, elle reçoit des prisonniers de guerre français. Après, Rheinmetall fait de la production civile et s'agrandit avec une cité ouvrière. Durant la Seconde Guerre, elle reçoit des travailleurs forcés polonais puis des femmes juives hongroises de Bergen-Belsen. Lorsque les forces britanniques arrivent en 1945 et confisquent l'usine partiellement détruite, on recense 4 000 travailleurs forcés étrangers et prisonniers de guerre (environ 2 500 Polonais, 1 000 de l'URSS, 500 Yougoslaves, 1 000 en provenance d'autres pays). En 1955, les Britanniques s'en vont, Rheinmetall fabrique pour la Bundeswehr.
En 1990 avec la réduction des moyens de la Bundeswehr, l'activité de Rheinmetall se réduit, l'usine connaît des licenciements, mais le 12 février 2024 a débuté la construction d'une nouvelle unité de production d'obus.
Religion
La commune comprend trois églises protestantes (deux luthériennes et une évangélique) et une église catholique.
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Bibliographie
Jürgen Gedicke: Chronik der Gemeinde Unterlüß. Von den Anfängen als Eisenbahnsiedlung im Jahre 1847 bis zur selbständigen Gemeinde im Jahre 1910. 1997. (ISBN3-930374-10-2)
Jürgen Gedicke: Chronik der politischen Gemeinde Unterlüß. Band 2: Von der selbständigen Gemeinde im Jahre 1910 bis zum Ende des 2. Weltkrieges im Jahre 1945. Unterlüß 2002. (ISBN3-927399-37-X)
Karl-Heinz Grotjahn: Meiler, Mühlen und Monarchen. Kleine Geschichte des Kieselgurbergbaus in der Lüneburger Heide 1836–1994 (= Veröffentlichung des Albert-König-Museums 30), Unterlüß 1999
Nils Köhler: Zwangsarbeit in der Lüneburger Heide. Organisation und Alltag des „Ausländereinsatzes“ 1939–1945. Verlag für Regionalgeschichte, Bielefeld 2004, 2. Auflage. (ISBN3-89534-537-7)
Rainer Schulze (Hrsg.): Unruhige Zeiten. Erlebnisberichte aus dem Landkreis Celle 1945–49. München 1990. (ISBN3-486-54981-2)