Cette organisation indique compter « 300 à 500 membres » sur son site[3][réf. obsolète]. Tous ses membres ne se disent pas antisionistes[4][réf. obsolète].
Historique
Affiliée à l'Union juive internationale pour la paix, l'Union juive française pour la paix est une association loi de 1901 fondée à Paris, lors de la fête de Pessa'h, en par Richard Wagman[2],[5].
Depuis 2006, l'UJFP publie une revue trimestrielle, De l'autre côté.
L'UJFP représente un courant internationaliste qui a toujours existé dans la population juive[6],[7].
En 2019, lors de l'annonce par le président de la République de sa volonté de proposer à l'Assemblée nationale l'adoption de la définition de l'antisémitisme par l'IHRA[8], l'UJFP publie une déclaration rappelant son antisionisme[9]. En , après la dépublication d'un texte d'Houria Bouteldja par Mediapart[10], l'UJFP republie le texte d'Houria Bouteldja, où elle affirme : « On ne peut être Israélien innocemment »[11],[12].
Selon Martine Cohen, « Ce sont des antisionistes qui flirtent avec l'antisémitisme, qui résument Israël à la colonisation en ignorant toute la dimension de mouvement national juif et de son histoire au XIXe siècle », affirmant que l'UJFP est souvent perçue comme « infréquentable » au sein de la communauté juive[13].
Parcours de Juifs antisionistes en France, L'échelle du temple et Syllepse, 2022 (ISBN979-10-399-0024-9)
Militants connus
André Rosevègue et Pierre Stambul sont, en 2015, les deux coprésidents de l'Union juive française pour la paix. En juin 2015, Pierre Stambul est la victime du « hacker sioniste »[14]Gregory Chelli dit « Ulcan » qui, usurpant son identité et dénonçant un crime imaginaire, conduit à l'intervention du Raid au domicile du militant.
↑Faïza Zerouala, « Les associations propalestiniennes ont peu de points communs », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Samuel Ghiles-Meilhac, Le CRIF, de la résistance juive à la tentation du lobby, de 1943 à nos jours, Robert Laffont, 2011, p. 183.
↑Voir, par exemple, Nathan Weinstock, Le Pain de misère. Histoire du mouvement ouvrier juif en Europe, 2 tomes, La Découverte, 2002, ou Alain Brossat et Syvia Klinberg, Le Yiddishland révolutionnaire, Syllepse, 2009 (ISBN978-2-84950-217-4).
↑Voir aussi le film de Nat Lilenstein, Les Révolutionnaires du Yiddishland, produit par Michel Rotman, Antenne 2, 1983.