Il a été avancé qu'Ulrich aurait promis en 1152 au nouveau souverain Frédéric Ier de Hohenstaufen, une forte somme d'argent si Barberousse acceptait de l'inféoder comme duc de Bohême, fief du Saint-Empire, à la place de son cousin Vladislav II. Après l'intermédiation de l'évêque de PragueDaniel Ier, l'ensemble des partis s'accordent pour que Vladislav II soit duc de Bohême, en 1158 il devient même le second roi de Bohême, et qu'Ulrich II reçoive le château de Hradec, l'actuelle cité de Hradec Králové avec la région environnante. L'accord est cependant de courte durée et Ulrich s'enfuit en exil dans le royaume de Pologne et de là rejoint la cour impériale, où il est présent à partir de 1162. Comme loyal partisan de l'Empereur il participe à plusieurs campagnes de Barberousse en Italie.
Le roi Vladislav II abdique en 1172 en faveur de son fils Frédéric ; toutefois cet acte, jusqu'alors inédit, rencontre une forte opposition des nobles de Bohême et même l'empereur qui refuse de reconnaître Frédéric comme souverain légitime. L'année suivante en septembre 1173 lors de la diète de Hermsdorf, Frédéric est déchu du trône de Bohême qui est offert à Ulrich. Toutefois ce dernier décline cet honneur car il souhaite maintenir la règle du séniorat en ligne agnatique en usage dans la dynastie des Přemyslides depuis le milieu du XIe siècle et renonce au trône de Bohême en faveur de son frère aîné Sobeslav II. En remerciement son frère lui concède une part importante de la Moravie, c'est-à-dire l'apanage d'Olomouc[3].
Unions
Udalrich contracte deux unions. Sa première épouse est Cecilia, la fille du LandgraveLouis Ier de Thuringe. Sa seconde femme Sophie, est la fille du Margrave de MisnieOthon Ier mais il ne laisse aucune descendance.