La commune se situe entre Yverdon et Orbe[3], à 2,5 km au sud-ouest de la gare d'Yverdon, au pied sud-est de la colline de Chamblon, dans la plaine des marais de l'Orbe, sur la rive gauche de cette rivière[4]. Elle se situe à 463 m d'altitude au village (435 m au Châtelard)[5].
Elle comprend le village-rue de Treycovagnes et les hameaux du Châtelard et des Uttins[3].
Son territoire s'étend sur 2,08 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 13,0 % de sa superficie, les surfaces agricoles 83,2 %, les surfaces boisées 2,4 % et les surfaces improductives 1,0 %[6]. Elle ne comporte aucune forêt sur son territoire, la seule autre commune vaudoise dans ce cas étant Rennaz[5].
Treycovagnes fait partie de l'agglomération d'Yverdon depuis 2007[3].
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce [tʀɛkovaɲ], se compose de deux éléments : le premier dérive soit du latin trēs (trois), soit de la préposition latine trans (qui a donné l'ancien francoprovençal trey, tres : au-delà, derrière) ; le second, du francoprovençal covagne (vieux sapin, vieille souche). Treycovagnes signifie donc au-delà des sapins ou trois sapins[7].
Sa première occurrence écrite date de 1228, sous la forme de Trescovanes[7].
Paroisse jusqu'en 1516, Treycovagnes devient ensuite une filiale d'Yverdon[3].
En 1978, Shell effectue des forages d'avril à septembre sur le territoire de la commune, mais ne trouve ni pétrole ni gaz à exploiter. En 2001, le site est réaménagé en un terrain de verdure nommé Place du pétrole et doté d'une salle communale, qui accueille les séances du législatif[8].
Politique
La commune est administrée par un conseil communal (législatif) apolitique de 25 membres[9], qui se réunit deux à quatre fois l'an[10], et une municipalité (exécutif) de cinq membres, présidée par un syndic[11]. Les deux organes sont élus pour une législature de cinq ans[10],[11].
Treycovagnes compte 521 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 250 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 6,3 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Treycovagnes entre 1850 et 2020[20],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,2 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 21 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[21].
La même année, la commune compte 238 hommes pour 247 femmes, soit un taux de 45,7 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[21].
Des tourbières et une carrière de calcaire rougeâtre sont exploitées jusqu'au milieu du xxe siècle au Châtelard[3].
La Société de laiterie est en activité de 1922 à 2009. Des travaux de drainage et d'assainissement[Quand ?] ont permis une extension des cultures maraîchères[3].
Treycovagnes connaît un développement résidentiel depuis les années 1980 (84 % de pendulaires en 2000)[3].
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
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Bâtiments religieux
L'église Saint-Jean-Baptiste est démolie à la Réforme pour être remplacée par une école[3].