L'accès à l'Antarctique est réglementée par le traité de l'Antarctique et par extension par le protocole de Madrid. En tant que signataire, la France a désigné son préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques comme autorité compétente. Les délivrances des autorisations d'activité en Antarctique doivent être adressées aux TAAF[1].
En 1990, le continent a accueilli 3 000 touristes. Lors de la saison 2009-2010, le nombre de touristes a été de 36 875 — dont 32,4 % en provenance des États-Unis, 14,1 % de l'Allemagne et 10,3 % du Royaume-Uni[2] — accompagnés par 20 086 personnels navigants et encadrés par 2 455 officiers (capitaines, pilotes...)[3]. En 2014, ce nombre atteint 37 000[4]. Durant la dernière saison touristique avant le Covid-19, 74 000 visiteurs se sont rendus sur le continent austral[5].
Construit en 1969 et spécialement conçu pour la navigation dans les eaux polaires, le navire de croisière Explorer coule — il n'y aura aucune victime — après avoir heurté un iceberg le dans le détroit de Bransfield. C'est le premier navire de croisière qui sombre dans les eaux de l'océan Austral[6].