Au , Torxé est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3].
Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (83,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), forêts (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boutonne et la Trézence. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010[10],[8].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Torxé.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 166 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 116 sont en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Toponymie
Le nom de la commune proviendrait de l'anthroponyme gallo-romainTurcius, auquel a été apposé le suffixe -acum[15]. Au cours de l'histoire, il a été diversement orthographié : Torcé, Torsay, Thorsay. C'est en 1961 que le conseil municipal se prononce pour la formulation actuelle, Torxé[16].
Histoire
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Le registre des délibérations du conseil municipal consultable à la mairie permet de reconstituer tous les conseils municipaux à partir de 1905. Les noms des maires sont connus à partir de 1831. En 1908, Théophile Longuet succède à Hippolyte Goguet. Il conservera cette fonction jusqu'en 1959 avec une interruption pendant la seconde guerre mondiale. Né à Torxé en 1908, ce cultivateur aura donc durablement marqué la politique de sa commune. Il fut en outre conseiller général du canton de Tonnay-Boutonne depuis 1921 jusqu'à sa mort[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 247 habitants[Note 2], en augmentation de 17,06 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ce modeste édifice de campagne dédié à Saint-Pierre-les-Liens comporte certains éléments remontant au XIIIe siècle. L'église a fait l'objet d'un procès-verbal de visite daté du , dans lequel "René Rousseau, abbé de Montiemeuf" décrit l'état de délabrement dans lequel l'église est tombée et établit une liste de travaux et d'améliorations à réaliser[22]. En 1997 elle est intelligemment restaurée.
Le pont tournant
Un pont tournant construit à la sortie du bourg permettait de franchir la Boutonne depuis l'an 1890. Le tablier en bois a été remplacé par une structure en métal et béton Armé en 1989. Le mécanisme tournant est actionné une fois par an à des fins de vérifications du fonctionnement et d'entretien[23].
Moulin de Saint-Marmé
Moulin tour construit entre le IIe et le XVIIe siècle. Situé sur une butte de + 57 mètres, il offre un point-de-vue sur la vallée de la Boutonne. L'édifice a été totalement restauré (ainsi que le four situé à proximité), mais les ailes ont été démontées en raison d"un défaut de fabrication. Une légende prétend que l'ermite qui y vivait, Saint Marmé, mit au défi Roland de faire passer les eaux de la Boutonne au pied de son moulin s'il voulait épouser sa fille. C'est parce que le vieillard serait revenu sur sa parole que Roland aurait lancé son outil, qui en retombant forma la butte de Puyrolland[24].
Pierre close de Champagné : dans le village de Champagné, un gros bloc de calcaire (1,70 m de long pour 0,82 m de large et 0,80 m de hauteur) a été reconnu comme un mégalithe probable de type pierre close[25].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN9782361995294), p. 119.