Tritza s'élève sur une petite colline dans une vallée. Elle s'étend sur 180 000 m2 et est entourée de cours d'eau sur 3 côtés. À proximité de la ville se trouve la source de la rivière Tirtza. La ville est située au croisement de 2 routes importantes : la route qui traverse les monts de Samarie d'est en ouest en montant depuis la plaine côtière en direction de Naplouse et en descendant vers le Jourdain pour le traverser au niveau au pont Adam (tracé correspondant à l'actuelle route 57), et la route qui relie Jérusalem, Shekhem à la vallée de Jezreel à travers les montagnes.
Histoire
Les fouilles sur le site ont mis en évidence l'existence d'une occupation à l'époque néolithique. Tell el-Far'ah est un village au Bronze Ancien, puis est réoccuppée lors du bronze moyen (XIXe siècle av. J.-C.)[3]. Elle est alors fortifiée, avec des murs de 2 m à la base, des tours et des portes. Dans la ville, on a trouvé les restes d'un sanctuaire.
La ville a subi une destruction au IXe siècle av. J.-C., puis une période de prospérité au VIIIe siècle avant d'être détruite par la conquête assyrienne en -723.
↑R. de Vaux, « Les fouilles de Tell el-Fara'h, près Naplouse », Revue Biblique (1946-), vol. 62, no 4, , p. 541–589 (ISSN0035-0907, lire en ligne, consulté le )
↑Henri de Contenson, « Joël Mallet, Tell el-Far'ah (Jordanie). L'installation du Moyen Bronze antérieure au rempart. Cahiers de la Revue Biblique, 14. », Syria. Archéologie, Art et histoire, vol. 51, no 1, , p. 201–202 (lire en ligne, consulté le )