Sur le plan théorique, on doit à Sieverts le concept de Zwischenstadt ou entre-ville : vastes territoires aux formes indéfinies, produits de logiques économiques, sociales et culturelles qui remettent en cause la notion même de ville à l'européenne. Il professe l'adaptation nécessaire des pratiques de l'urbanisme européen à l'émergence de phénomène.
Il critique les concepts d'urbanité, de centralité, de densité, de mixité et d'écologie, qui correspondent encore bien souvent à des fantasmes. C'est finalement la place du sujet lui-même qui est en cause, d'où l'importance de créer les conditions de la naissance d'un sentiment d'appartenance à la zwischenstadt.