Thomas Nipperdey obtient son Abitur (baccalauréat allemand) en 1946 au (Gymnasium Kreuzgasse). Il effectue ses études d'histoire et de philosophie aux universités de Cologne, de Göttingen et de Cambridge. Il obtient son doctorat en 1953 avec une thèse portant sur le christianisme et la positivité dans les écrits de jeunesse de Hegel. Un an plus tard il passe ses examens d'État, donnant accès à l'enseignement. Il décroche une bourse de la commission pour l'Histoire du parlement et des partis politiques, tout en étant assistant en Histoire à l'Institut Max-Planck de Göttingen, où il obtient en 1961 son habilitation pour son travail sur l'organisation des partis politiques allemands avant 1918.
(de) Positivität und Christentum in Hegels Jugendschriften, Cologne, , thèse
(de) Die Organisation der deutschen Parteien vor 1918, Dusseldorf, , habilitation
(de) Reformation, Revolution, Utopie : Studien zum 16. Jahrhundert, Gœttingue,
(de) Gesellschaft, Kultur, Theorie. Gesammelte Aufsätze zur neueren Geschichte, Gœttingue,
(de) Nachdenken über die deutsche Geschichte, Munich,
(de) Deutsche Geschichte 1800–1918, Munich, :
(de) Deutsche Geschichte 1800–1866 : Bürgerwelt und starker Staat, Munich, C.H. Beck, , 838 p. (ISBN3-406-09354-X, lire en ligne)
(de) Deutsche Geschichte 1866–1918, vol. 1 : Arbeitswelt und Bürgergeist, Munich, C.H. Beck, , 885 p. (ISBN3-406-34453-4, lire en ligne)
(de) Deutsche Geschichte 1866–1918, vol. 2 : Machtstaat vor der Demokratie, Munich, C.H. Beck, , 948 p. (ISBN3-406-34801-7, lire en ligne)
(de) Wie das Bürgertum die Moderne fand, Stuttgart,
Bibliographie
Hermann Holzbauer (éd.), Thomas Nipperdey. Bibliographie seiner Veröffentlichungen 1953–1992. Munich, 1993.
Paul Nolte, Darstellungsweisen deutscher Geschichte. Erzählstrukturen und „master narratives“ bei Nipperdey und Wehler. In: Christoph Conrad et Sebastian Conrad (éd.): Die Nation schreiben. Geschichtswissenschaft im internationalen Vergleich. Göttingen 2002, p. 236-268.
Traduction française
Réflexions sur l'histoire allemande, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1992[1].