Il apprend la musique dans sa ville natale, à la collégiale Saint-Pierre, et devient très jeune musicien au sein d'un régiment[3]. À l'âge de 18 ans, il se perfectionne à Paris auprès d'Étienne Ozi pour le basson, et se fait remarquer « par la beauté du son qu'il tirait de l'instrument, et par le brillant de son exécution »[4].
En 1791, il devient premier basson de l'orchestre de l'Opéra de Paris, poste qu'il occupe jusqu'en 1818[1],[5]. Il est aussi soliste de la Chapelle du roi[4].
Nommé professeur de basson au Conservatoire de Paris à la création de l'établissement en 1795, il y enseigne jusqu'à sa retraite, en 1825[4],[1]. Cette même année, il est fait chevalier de la Légion d'honneur[6].
François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. II, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 456.
Augustin Tiffou, Le Basson en France au XIXe siècle : Facture, théorie et répertoire, Paris, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 459 p. (ISBN978-2-296-12278-9), p. 249-250.
(en) Michael Burns, « Music Written for Bassoon by Bassoonists: An Overview », The Double Reed, vol. 24, no 2, (lire en ligne).
Références
↑ abc et dConstant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 441
↑ a et bPierre-Antoine-Samuel-Joseph Plouvain, Éphémérides historiques de la ville de Douai, seconde édition, corrigée et augmentée de faits inédits, Douai, (lire en ligne), p. 158