L'édifice tire son nom de la mosaïque des cyclopes forgeant les foudres de Jupiter, actuellement conservée au musée national du Bardo, qui a été mise au jour lors de la fouille des thermes. L'étude de la mosaïque date l'édifice du IIIe siècle[1].
Une salle des thermes était également ornée d'une fresque représentant de jeunes athlètes féminines[2].
À l'époque tardive, l'édifice a peut-être été remplacé partiellement par un bain composé des deux salles chauffées[3].
L'absence de fouille totale du secteur gêne l'interprétation de l'édifice[1].
Il a été envisagé que l'édifice devait être lié à la villa du trifolium ou à une autre demeure, même si Thébert privilégie l'hypothèse d'un édifice de quartier[1].
↑Hédi Slim et Nicolas Fauqué, La Tunisie antique : de Hannibal à saint Augustin, Paris, Éditions Place des Victoires, , 259 p. (ISBN978-2-8-445-9184-5), p. 207-208.
Yvon Thébert, Thermes romains d'Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen : études d'histoire et d'archéologie, Rome, École française de Rome, , 733 p. (ISBN2-7283-0398-3)..