Cette théorie a été notamment développée en 2004 par Yvette Deloison, chercheuse au CNRS[1],[2], et reprise sous une forme atténuée par Pascal Picq, qui évoque plutôt des formes multiples de bipédie arboricole, ou locomotion orthograde, chez certains hominidés dès le Miocène[3],[2].
On connait en Europe au Miocène supérieur deux espèces d'hominidés qui présentent une forme de bipédie, laquelle semble toutefois différente de celle qui apparaitra un peu plus tard chez les Hominina :
↑Pascal Picq, Premiers hommes, Flammarion, coll. « Champs histoire »,
↑(en) J. Shoshani, C. P. Groves, E. L. Simons et G. F. Gunnell, « Primate phylogeny : morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1, , p. 102-54 (PMID8673281, lire en ligne).