En analyse vectorielle, le théorème de la divergence (également appelé théorème de Gauss-Ostrogradski ou théorème de flux-divergence), affirme l'égalité entre l'intégrale de la divergence d'un champ vectoriel sur un volume dans R 3 {\displaystyle \mathbb {R} ^{3}} et le flux de ce champ à travers la frontière du volume (qui est une intégrale de surface).
L'égalité est la suivante :
où :
Ce théorème découle du théorème de Stokes qui, lui-même, généralise le second théorème fondamental de l'analyse.
C'est un résultat important en physique mathématique, en particulier en électrostatique et en dynamique des fluides, où ce théorème reflète une loi de conservation. Selon son signe, la divergence exprime la dispersion ou la concentration d’une grandeur (telle une masse par exemple) et le théorème précédent indique qu’une dispersion au sein d’un volume s’accompagne nécessairement d’un flux total équivalent sortant de sa frontière.
Ce théorème permet notamment de retrouver la version intégrale du théorème de Gauss en électromagnétisme à partir de l'équation de Maxwell-Gauss :
Ce théorème permet de déduire certaines formules utiles du calcul vectoriel. Dans les expressions ci-dessous, ∇ → ⋅ F → = d i v F → , ∇ → g = g r a d → g , ∇ → ∧ F → = r o t → F → {\displaystyle {\overrightarrow {\nabla }}\cdot {\overrightarrow {F}}=\mathrm {div} \,{\overrightarrow {F}},\,{\overrightarrow {\nabla }}g={\overrightarrow {\mathrm {grad} }}\,g\,,{\overrightarrow {\nabla }}\wedge {\overrightarrow {F}}={\overrightarrow {\mathrm {rot} }}\,{\overrightarrow {F}}\,} :
En particulier, ces formules sont exploitées pour obtenir des formulations faibles associées à des problèmes aux dérivées partielles.