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Le programme de Gestion et intervention en loisir[1] est un programme d'étude de niveau collégial au Québec dans lequel les étudiants apprennent diverses méthodes de travail qui leur permettront d'interagir avec les différents secteurs du loisir.
Le programme vise à former des intervenants en loisir. Leurs tâches consistent, à diverses instances, à gérer des ressources humaines, financières et matérielles.
Lorsque l'étudiant aura acquis les 21 compétences distinctes relatives à sa technique, complété tous ses cours de base, et réussi l'épreuve uniforme en français l'étudiant acquerra son diplôme ainsi que le titre d'intervenant en loisir.
Ce programme vise à former des personnes capables d'intervenir auprès de la population en général ou de groupes particuliers en matière de loisir. Les techniciennes et les techniciens en loisir planifient, organisent, coordonnent, animent et évaluent diverses activités à caractère sociorécréatif[2].
La durée totale inclut des cours de formation générale commune à tous les programmes pour 420 heures, des cours de formation générale propre à ce programme pour 150 heures ainsi que des cours de formation générale complémentaire pour 90 heures.
Les durées correspondent à la formation théorique et au travail de laboratoire des cours; elles excluent donc les heures de travail personnel de l'étudiante ou de l'étudiant[2].
Pour devenir un intervenant en loisir le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport considère que ces 21 compétences sont requises pour exercer la profession d'intervenant.
« Le processus de gestion et d’animation d’activités de loisir comporte des opérations séquentielles qui constituent un processus cyclique. Chaque opération conduit à la suivante jusqu’au retour à l’opération de départ. De même, le déroulement d’une opération peut susciter un retour sur l’opération précédente, ou encore une révision de la même opération »[3].
Ceci consiste à prendre connaissance des besoins en fonction de la réalité, des ressources et de la situation. Autrement dit, avant la proposition d'un évènement ou d'une activité l'organisateur recueillera des données sur d'autres activités semblablement, à savoir les points forts et les points à améliorer de ce qui a déjà été réalisé, des comparaisons des coûts de réalisation (ex. comparer les coûts et les services offerts par les différentes compagnies d'autobus, les auberges, les lieux d'activités). L'observateur peut aussi scruter ces anciennes recommandations lors de sa dernière évaluation.
Il faut aussi observer l'endroit, les ressources : matérielles, physiques et humaines. Il faut prendre conscience des règlements et du code d'éthiques. Il s'agit aussi d'observer la clientèle, pour être sûr que son activité soit bien adaptée à sa clientèle.
Moyens utilisés :
Résultat : on a fait approuver un projet d’animation ou d’activité et les solutions de rechange [3]
Moyens d’utilisation :
Résultat : on a dressé un plan d’action. On sait ce qu’on va faire, pourquoi on va le faire, avec qui, avec quoi et quand[3]
Résultat : On a trouvé les ressources humaines, matérielles et financières. On sait comment se déroulera la ou les activités. Tout le monde sait quoi faire, avec qui et avec quoi. On est prêt à animer ou à coordonner l’activité[3].
Ceci consiste à utiliser différentes méthodes (grille d'évaluation, questionnaires, retour verbal, sondage) dans le but d'évaluer le déroulement de l'activité, du personnel, des bénévoles, des lieux, de la gestion du risque, de l'appréciation des participants, de l'appréciation des partenaires et des modes de financement.
L'objectif de l'évaluation consiste à recueillir suffisamment de données dans le but de permettre à la relève d'avoir une vision objective sur l'évènement. Cela permettra, entre autres, de bien relancer l'étape d'observation dans processus d'intervention en loisir lors de la répétition de l'évènement.
Selon la FQLI[4] :
Les secteurs d'emploi sont plus que variés, l'intervenant en loisir peut autant travailler dans le domaine municipale, scolaire, institutionnel, du plein-air, travailleur autonome, récréo-tourisme, etc. Autrement dit, l'intervenant en loisir peut travailler dans une municipalité, dans un établissement scolaire (de primaire à collégiale surtout, dans un centre hospitalier ou dans une résidence de personne âgée, dans une base de plein-air, dans un centre communautaire, dans le domaine hôtelier, etc.). Les secteurs d'emplois sont plus que varié et offre à l'intervenant en loisir plusieurs possibilités de travail dans des domaines différents.
Ils sont les seuls parmi les 6 institutions collégiales qui représentent les diplômés en intervention en loisir au Québec.
La Coupe RIEL est une compétition amicale qui se déroule à chaque année. Cette compétition regroupe des délégations de plusieurs établissements qui donnent une formation en loisir. RIEL veut dire Rassemblement des Intervenants En Loisir. Cette compétition permet, entre autres, de former de nouvelles amitiés, ainsi que des contacts qui serviront dans le futur. L'organisation de la Coupe RIEL est confiée à un établissement différent chaque année, ce qui permet des changements et améliorations de la part des hôtes de la compétition.
Le CÉTIL est le nom du comité étudiant de Techniques d'intervention en Loisir du Cégep du Vieux Montréal.
Le CCEEPTIL est le Conseil de concentration des étudiants et des étudiantes en Techniques d'intervention en Loisir du Cégep de Rivière-du-Loup.
Le CEL est le Comité des étudiants en loisir du Cégep de Saint-Laurent.
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