Tamara Funiciello

Tamara Funiciello
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CAJ
Députée au Grand Conseil du canton de Berne
Législature 2018-2022
Présidente de la Jeunesse socialiste suisse
Prédécesseur Fabian Molina
Successeur Ronja Jansen
Biographie
Date de naissance (34 ans)
Lieu de naissance Berne
Nationalité suisse et italienne
Parti politique Parti socialiste
Diplômée de Université de Berne

Tamara Funiciello, née le à Berne (originaire de Gurbrü, double nationale italo-suisse), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Elle est députée du canton de Berne au Conseil national depuis .

Biographie

Tamara Funiciello naît le à Berne. Elle est originaire de Gurbrü (BE)[1] par sa mère, Lotti Hurni[2], employée de commerce, et italienne[3] par son père, Remigio Funiciello, ouvrier originaire de la région de Naples, venu initialement comme saisonnier en Suisse. Elle a un frère cadet né en 1992[4]. La famille déménage en Sardaigne en 1995, à Bosa, où son père travaille comme cordonnier, puis revient à Berne dans les années 2000[5].

Après avoir obtenu sa maturité au gymnase de Neufeld à Berne en 2009, elle commence des études en relations internationales à l'Université de Genève en 2010, puis bifurque vers des études d'histoire et de sciences sociales à l'Université de Berne[2], où elle obtient une maîtrise 2017[6]. Elle exerce divers petits emplois avant d'occuper le poste de secrétaire du syndicat Unia de à [7],[2],[5]. Elle siège au comité central d'Unia[réf. souhaitée].

Tamara Funiciello a joué dans l'équipe nationale suisse féminine de hockey sur gazon, au poste de gardien. Elle a remporté la médaille d'or de la division C aux championnats d'Europe des moins de 21 ans[4].

Elle s'exprime pour la première fois publiquement sur sa sexualité en juin 2019, dans une interview accordée à l'hebdomadaire suisse alémanique Das Magazin, en se déclarant bisexuelle. Après avoir vécu plusieurs relations avec des hommes[8], elle partage actuellement sa vie avec une femme[5]. Elle est la première élue au Conseil national à avoir déclaré publiquement qu'elle aime les femmes[8].

Elle habite en colocation[4] à Berne[1].

Parcours politique

Membre du Comité de la Jeunesse socialiste suisse de 2012 à 2016[2], coprésidente de la section bernoise de 2014[2] à 2016[réf. souhaitée], elle est présidente de la Jeunesse socialiste suisse de juin 2016 à août 2019[1],[9],[10]. Elle est la première femme à occuper ce poste[5].

Elle est députée au législatif de la ville de Berne du au [11], puis députée au Grand Conseil bernois du au [12].

Elle est élue au Conseil national lors des élections fédérales de 2019, devant les sortants non réélus Corrado Pardini et Adrian Wüthrich[13]. Elle est réélue en octobre 2023[14]. Elle est membre de la Commission des affaires juridiques (CAJ)[1].

Membre du Comité directeur du PS du canton de Berne de 2014 à 2016, elle est l'une des cinq vice-présidentes du PS Suisse de [3] au [15]. Le , elle est élue à la coprésidence des Femmes socialistes suisses[16].

Actions d'éclat

Elle est connue pour plusieurs actions d'éclat. En mars 2017, dans une affiche pour la Marche des femmes de Zurich, on la voit partiellement dénudée brûler son soutien-gorge au chalumeau[17]. En octobre de la même année, elle organise un campement sauvage devant la villa de la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher pour marquer le lancement de l'initiative de la Jeunesse socialiste contre les super-riches[18]. En octobre 2019, elle distribue des vibromasseurs dans la gare de Berne pour dénoncer les inégalités salariales entre hommes et femmes[19]. Son slogan de campagne pour les élections fédérales de 2019 est « WTF » (pour Vote Tamara Funiciello en allemand)[13].

Notes et références

  1. a b c et d « Biographie de Tamara Funiciello », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d et e (de) « Congrès ordinaire du PS Suisse 3-4 décembre 2016. Lebenslauf Tamara Funiciello », (consulté le ), p. 19-20
  3. a et b (de) ATS, « Funiciello ist Vizepräsidentin der SP Schweiz », NZZ,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c (de) Sarah Serafini, William Stern, « Zielscheibe der Wut – Tamara Funiciello auf dem Roadtrip ins Hassland », sur watson.ch, (consulté le )
  5. a b c et d « Tamara Funiciello, la provocation au service de l’égalité », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  6. « Tamara Funiciello », sur Linkedin.com
  7. « Tamara Funiciello », sur PS Suisse (consulté le )
  8. a et b Christof Gertsch, « Die Zukunft der Linken? », Das Magazin,‎ (lire en ligne)
  9. « Tamara Funiciello est la nouvelle Présidente de la JS Suisse! », sur juso.ch (consulté le )
  10. « "Je me radicalise avec l'âge", assure la présidente de la JSS Tamara Funiciello », sur rts.ch, (consulté le )
  11. « Stadt Bern - Mitglied », sur ris.bern.ch (consulté le )
  12. « Detailansicht Mitglied (Mitglieder) Grosser Rat - Kanton Bern », sur www.gr.be.ch (consulté le )
  13. a et b Florent Quiquerez, « Une de ces élues pourrait prendre la tête du PS », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  14. (de) « Nationalrat Kanton Bern - SVP und SP legen zu, FDP und Grüne verlieren », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  15. « Présidence du PS Suisse : le duo Mattea Meyer et Cédric Wermuth succède à Christian Levrat », sur PS Suisse, (consulté le )
  16. « Tamara Funiciello accède à la Co-présidence des Femmes* socialistes suisses », sur PS Femmes* Suisses, (consulté le )
  17. « "We're back" - Menacées de viol et de mort », sur www.ecoglobe.org (consulté le )
  18. « Magdalena Martullo-Blocher assiégée », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  19. (de) « Tamara Funiciello verschenkt Vibratoren », sur 20 Minuten, (consulté le )

Liens externes

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