Tamara Funiciello naît le à Berne. Elle est originaire de Gurbrü (BE)[1] par sa mère, Lotti Hurni[2], employée de commerce, et italienne[3] par son père, Remigio Funiciello, ouvrier originaire de la région de Naples, venu initialement comme saisonnier en Suisse. Elle a un frère cadet né en 1992[4]. La famille déménage en Sardaigne en 1995, à Bosa, où son père travaille comme cordonnier, puis revient à Berne dans les années 2000[5].
Après avoir obtenu sa maturité au gymnase de Neufeld à Berne en 2009, elle commence des études en relations internationales à l'Université de Genève en 2010, puis bifurque vers des études d'histoire et de sciences sociales à l'Université de Berne[2], où elle obtient une maîtrise 2017[6]. Elle exerce divers petits emplois avant d'occuper le poste de secrétaire du syndicat Unia de à [7],[2],[5]. Elle siège au comité central d'Unia[réf. souhaitée].
Tamara Funiciello a joué dans l'équipe nationale suisse féminine de hockey sur gazon, au poste de gardien. Elle a remporté la médaille d'or de la division C aux championnats d'Europe des moins de 21 ans[4].
Elle s'exprime pour la première fois publiquement sur sa sexualité en juin 2019, dans une interview accordée à l'hebdomadaire suisse alémanique Das Magazin, en se déclarant bisexuelle. Après avoir vécu plusieurs relations avec des hommes[8], elle partage actuellement sa vie avec une femme[5]. Elle est la première élue au Conseil national à avoir déclaré publiquement qu'elle aime les femmes[8].
Membre du Comité de la Jeunesse socialiste suisse de 2012 à 2016[2], coprésidente de la section bernoise de 2014[2] à 2016[réf. souhaitée], elle est présidente de la Jeunesse socialiste suisse de juin 2016 à août 2019[1],[9],[10]. Elle est la première femme à occuper ce poste[5].
Membre du Comité directeur du PS du canton de Berne de 2014 à 2016, elle est l'une des cinq vice-présidentes du PS Suisse de [3] au [15]. Le , elle est élue à la coprésidence des Femmes socialistes suisses[16].
Actions d'éclat
Elle est connue pour plusieurs actions d'éclat. En mars 2017, dans une affiche pour la Marche des femmes de Zurich, on la voit partiellement dénudée brûler son soutien-gorge au chalumeau[17]. En octobre de la même année, elle organise un campement sauvage devant la villa de la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher pour marquer le lancement de l'initiative de la Jeunesse socialiste contre les super-riches[18]. En octobre 2019, elle distribue des vibromasseurs dans la gare de Berne pour dénoncer les inégalités salariales entre hommes et femmes[19]. Son slogan de campagne pour les élections fédérales de 2019 est « WTF » (pour Vote Tamara Funiciello en allemand)[13].