Lors de la consommation, on ajoute souvent du millet commun frit (en mongol : шар будаа (shar budaa), en chinois : 蒙古米, ménggǔmǐ, « riz mongol » ou 糜子米, méizimǐ, et l'on mange divers bonbons de yaourt séché, appelés aaruul (mongol bichig : ᠠᠭᠠᠷᠤᠤᠯ, cyrillique : ааруул).
Préparation
L'eau est portée à ébullition, puis le thé est ajouté. Après quelques minutes, on ajoute le lait et le sel ; puis on aère longuement. On peut également y ajouter des morceaux de beurre, ou bien une cuillerée de farine.
Le thé utilisé était autrefois en brique, plus facile à transporter depuis les plaines de Chine où il était cultivé. Aujourd'hui, les Mongols utilisent n'importe quel thé en vrac, les transports modernes permettant de convoyer rapidement n'importe quel thé.
On peut également trouver, aujourd'hui, ce type de thé, en sachets de poudre lyophilisés, prêt à être mélangé à de l'eau bouillie.
(en) Gaby Bamana, « Tea Practices in Mongolia : A Field of Female Power and Gendered Meanings », Asian Ethnology, University of Wales, Nanzan Institute for Religion and Culture, vol. 74, no 1, , p. 193–214 (lire en ligne)
(en) Gaby Bamana, On the tea road, A journey into Mongolian life and culture, CreateSpace Independent Publishing Platform, (ISBN978-1461009580).