Le syndicat se développe rapidement et compte vingt-six branches en six mois. Peu de temps après la fonction, Loblack remplace Nicholls à la présidence du DTU. Il parvient à changer le nombre d'heures de travail pour les ouvriers agricoles et les domestiques et à organiser les dockers. Il achète aussi son siège à Roseau, qui devient rapidement un haut lieu de parole libre et des cours du soir y sont mis en place avec des enseignants payés par le gouvernement. En 1949, Emmanuel Christopher Loblack représente le DTU à la Conférence de Londres qui fonde la Confédération internationale des syndicats libres[2].
Une des principales actions du DTU est la défense des petits paysans qui risquaient à tout moment d'être renvoyé des terres qu'ils exploitaient par les propriétaires, cette lutte abouti au Agricultural Small Tenancies Act de 1953, qui protège leurs droits[2].