Polyvalente, elle a créé des vidéos, des photographies, des gravures, des dessins et des chansons. En 2006, elle est surtout connue pour son œuvre musicale. En tant que musicienne, elle propose des chansons naïves.
En 2013, au moment où sa mère est atteinte d'Alzheimer, Sylvie Laliberté écrit le livre Quand j'étais italienne, qui fait un retour sur son histoire familiale[1]. Durant une période de l'histoire canadienne où les Italiens sont suspectés d'appartenir à des groupes fascistes, son grand-père, Pardo Malatesta, fait partie des Canadiens d'origine italienne arrêtés et détenus au camp de Petawawa, en Ontario, entre 1940 et 1943. À sa libération, il signe une promesse de silence, que respectent son épouse et leurs enfants durant des décennies[2]. En signant ce court récit, qui comporte des photographies de famille, elle brise le silence, résiste à l'effacement du récit familial d'immigration et éclaire une facette méconnue de l'histoire du Canada[3].
Elle est récipiendaire de plusieurs prix dans le domaine des arts visuels.
Sylvie Laliberté, Je ne tiens qu'à un fil mais c'est un très bon fil, Montréal, Somme Toute, , 152 p. (ISBN978-2-924606-00-1)
Jʼai montré toutes mes pattes blanches je nʼen ai plus, Somme toute, 2021
Distinctions
Rendez-vous du Cinéma québécois 1997 : Prix de l'Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC) du meilleur court métrage pour Oh la la du narratif[4]
1999 : Prix Louis-Comtois de la Ville de Montréal et de l'Association des galeries d'art contemporain
Simon Boulerice, « À l’extérieur des mots », Jeu, vol. 4, no 165, , p. 58-59 (ISSN0382-0335, lire en ligne)
Sylvie Lacerte, « Une artiste en général : portfolio de Sylvie Laliberté », Spirale, no 248, , p. 19-30 (ISSN0225-9044, Lacerte, S. (2014). Une artiste en général : portfolio de Sylvie Laliberté. Spirale, (248), 19–30.)
Sylvie Lacerte, « Notice de Sylvie Laliberté », Spirale, no 248 « Générations sida », , p. 3 (lire en ligne)
Jean-Pierre Latour, « Qui veut faire l’ange n’a qu’à faire la fête / Sylvie Laliberté, Ça va bien merci, Galerie Christiane Chassay, Montréal. Ou 9 octobre au 6 novembre 1999 », ETC, no 42 « Espaces intimes », mars–avril–mai 2000, p. 32-39 (ISSN0835-7641, lire en ligne)