Un substitut de fromage est un produit alimentaire destiné à remplacer du fromage.
Selon sa finalité, le substitut doit avoir certaines caractéristiques, généralement une absence ou une teneur réduite en certains des composants d’un fromage classique : moins de protéines ou de lactose dans le cadre de certains régimes médicaux (phénylcétonurie, leucinose, insuffisance rénale, lactose, allergie au lait) ; fromages végétaux dans le cadre d’une alimentation végétalienne ; pas de présure animale dans le cadre d'un végétarisme strict ou pour respecter certaines convictions religieuses telles que la cacherout du judaïsme ; une économie de lait dans le cadre de l’industrie agroalimentaire.
Régime hypoprotidique
Pour des raisons de santé, notamment la phénylcétonurie[1],[2], la leucinose[2] ou l’insuffisance rénale[2], certaines personnes sont amenées à limiter leur consommation quotidienne de protéines (ou de certains acides aminés) en consommant des substituts hypoprotidiques des aliments protéinés courants, entre autres des substituts de fromage[1]. Ceux-ci peuvent faire l’objet de prescriptions médicales et de remboursements par l’Assurance maladie[1].
Substituts pour l'industrie agroalimentaire
L'industrie agroalimentaire a recours à ces substituts de fromage moins chers que le fromage ordinaire. Un premier « fromage analogue » substitut à base de protéines de lait, d'huile de palme et d'additifs a d'abord été proposé par la société américaine Cargill. Puis en 2009 cette société a introduit le Lygomme, une alternative entièrement végétale et encore moins chère que la première[3], utilisé pour remplacer le fromage dans des processus de fabrication industrielle, par exemple dans les pizzas.
L'appellation « fromage » est interdite pour ce type de produit par la France et l'Union européenne, de sorte que le mot fromage ne peut être utilisé pour les désigner[4].