Le , elle reçoit le prix éthique Anticor de la vérité sur le business des contrôles routiers pour son travail sur le projet de privatisation des radars mobiles et sur l’affaire des radars automatiques[5],[6].
L’affaire des radars automatiques
En , Stéphanie Fontaine révèle dans Mediapart que le préfet Jean-Jacques Debacq, directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) fait payer par son administration ses contraventions routières[7]. Il est poussé à démissionner, mais il s’ensuit une enquête ouverte par le parquet de Paris pour faux et usage de faux, ainsi que détournement de fonds publics après à un nouvel article publié dans Mediapart[8].
L’affaire touche les plus hautes sphères de l’exécutif dont Thierry Breton, ministre de l'Économie entre 2005 et 2007 devenu PDG d'Atos, Gilles Grapinet, son directeur de cabinet et Francis Mer, ministre de l'Économie, de 2003 à 2004, puis PDG du groupe Safran en 2007[10].
Le , l’association anticorruption Anticor porte plainte contre X, pour délit de favoritisme et prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’attribution des marchés publics du contrôle automatisé des infractions routières[11],[10]. Cette action pousse le Parquet national financier (PNF) à ouvrir le une enquête sur les conditions d'attribution de plusieurs marchés publics concernant le parc des radars automatiques[12].
Cette enquête vaut à Stéphanie Fontaine d’être visée par trois plaintes avec constitution de partie civile pour diffamation. En 2015 et 2016 d’abord par les sociétés Atos et Worldline pour deux articles publiés dans l’Express, puis le par Thierry Breton et Gilles Grapinet pour deux articles concernant la plainte d’Anticor. À chaque fois le tribunal a débouté les plaignants[13].
Publications
Documentaire
[vidéo] Radar, la machine à cash. Scandales et gros profits, collectif Extra Muros et Reflets.info, Stéphanie Fontaine, Lizzie Treu, Antoine Champagne et Jacques Duplessy, 2020[14],[15],[16] (Voir en ligne).