Depuis le XVIIIe siècle, Strehlen et ses environs comptaient une forte minorité ethnique de colons protestants de langue tchèque, venus de Bohême. Le village de Gęsiniec (autrefois Hussinetz) était le principal foyer de ces disciples de Jan Hus.
La ville, qui se trouvait à un nœud ferroviaire stratégique, a commencé à être touchée par les raids aériens en janvier 1945. À la mi-mars, l'Armée Rouge lança son offensive dans ce secteur : les abords de la ville furent âprement disputés et lorsque la Wehrmacht vit que la ville était près de tomber, le 24 mars 1945, elle fit exploser les tours de l’Altstadt, dont celle de l'hôtel de ville. À la reddition, la ville était entièrement en ruines[2]. La population civile avait été évacuée juste avant l'arrivée de l'Armée Rouge. Puis les forces d'occupation soviétiques placèrent toute la Silésie sous l'autorité de la République populaire de Pologne, qui rebaptisa la ville Strzelin, les derniers habitants germanophones étant expulsés.