La station hertzienne militaire d'Henrichemont est une station de télécommunication militaire française. Elle est située dans le département du Cher à La Borne, sur la commune d'Henrichemont[1].
Rôle
La station d'Henrichemont appartient à l'armée de l'air française et dépend de la base aérienne 702 Avord, à environ 37 km du site[2]. C'est l'une des quatre stations hertziennes de l'axe Nord-Sud, communiquant en permanence avec les trois autres : Pierre-sur-Haute, Lacaune, et la base aérienne de Brétigny[3]. Elle relaie donc les communications interarmées, portant principalement sur le commandement des unités opérationnelles[2],[4].
Dirigées par un major, une vingtaine de personnes se relaient sur le site pour son fonctionnement ainsi que pour sa défense : électriciens, militaires techniciens[2].
Infrastructures
Implantation et accès
Le site, acquis en 1981, est situé à 382 m d'altitude dans le hameau de La Borne, sur la commune d'Henrichemont.
Installations de surface
Les infrastructures les plus visibles sont deux tours en béton de 35 mètres de hauteur qui assurent l'émission et la réception hertzienne depuis 1987[2].
↑ Le Commandement des forces aériennes (CFA) stationné à Metz a absorbé en 2007 le CASSIC et en 2008 le Commandement des forces de protection et de sécurité de l'Armée de l'air (CFPSAA), ces deux anciens commandements devenant des brigades sous les ordres du général commandant les forces aériennes, le CFPSAA devenant alors la Brigade des forces de sécurité et d'intervention (BFSI). De ce fait, les activités militaires de la station d'Henrichemont seraient désormais sous l'autorité directe du Commandement des forces aériennes, devant le chef des armées le Président de la République et son ministre de la Défense. Toutefois d'autres réformes dans la chaîne de commandement des armées ont eu lieu dans le cadre de la réforme Armées 2000, et le site relèverait plutôt des missions de l'actuelle Direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC) créée en 2006 et elle-même placée depuis février 2011 dans une direction interministérielle ayant des compétences tant militaires (pour les systèmes de communication de la Défense) que civiles (le renseignement intérieur, notamment pour la DCRI).