Le débit de la Soukhona a été observé pendant 74 ans (1915-1988) à Kalikino, localité située à proximité du confluent de la rivière avec le Ioug, et donc de la naissance de la Dvina septentrionale[1].
À Kalikino, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période a été de 443 m3/s pour une surface prise en compte de 49 200 km2, soit plus ou moins 98 % de la totalité du bassin versant.
La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière atteint ainsi le chiffre de 284 millimètres par an, ce qui peut être considéré comme assez élevé.
La Soukhona est un cours d'eau abondant mais très irrégulier. Il présente deux périodes de crues : les grandes crues de printemps et les petites crues d'automne.
Les grandes crues se déroulent en avril, mai (moyenne mensuelle de 1 561 m3/s) et juin. Dès la seconde moitié du mois de juin, le débit du fleuve baisse fortement jusqu'à un premier étiage, en été au mois d'août (283 m3/s). En septembre le débit remonte à nouveau sous l'effet des précipitations automnales ce qui mène à un petit sommet en octobre. C'est la petite crue, bien moindre que celle de printemps (386 m3/s en octobre). Puis survient le long étiage d'hiver qui a lieu de décembre à mars inclus.
Le débit moyen mensuel observé en mars (minimum d'étiage) atteint 68,7 m3/s, soit seulement 4 % du débit moyen du mois de mai (1 561 m3/s), ce qui illustre la très forte amplitude des variations saisonnières. Sur la période d'observation de 74 ans, le débit mensuel minimal a été de 21,6 m3/s (février et ), tandis que le débit mensuel maximal s'est élevé à 3 470 m3/s ().
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : Kalikino (Données calculées sur 74 ans)
Aménagements et écologie
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