Somaya Ramadan naît au Caire en 1951, et étudie l'anglais à l'université du Caire. Par la suite, elle obtient un doctorat en anglais au Trinity College de Dublin , en 1983[2]. Elle se convertit à la Foi Bahá'íe[3]. Les bahais sont souvent considérés comme non-croyants par les médias égyptiens, et ont fait l'objet de campagnes de dénigrements, ce qu'elle dénonce[4].
Ses deux premiers livres sont des recueils de nouvelles, Khashab wa Nohass (Cuivres et bois, en 1995) et Manazel al-qamar (Phases de la lune, en 1999). Son premier roman, Awraq Al-Nargis (Feuilles de narcisse), est publié en 2001 et remporte le prix Naguib-Mahfouz. Il est ensuite traduit en anglais par Marilyn Booth et en français par Stéphanie Dujols[2],[5].
Elle travaille aussi comme traductrice, notamment de Virginia Woolf[5]. Elle est une des fondatrices de Women and Memory Forum, une organisation à but non lucratif. Elle enseigne l'anglais et la traduction à l'Académie nationale des arts du Caire.
Publications traduites en français
Feuilles de narcisse, roman, traduit de l'arabe par Stéphanie Dujols, Sindbad-Actes Sud, 2006
↑(en) Lucy Provan, « Baha’is in Egypt - The 25 January revolution gave everyone hope for change, and the Baha’i hope for acceptance », Daily News Egypt, (lire en ligne)