Après un parcours spécialisé en mathématiques et études arabes via le collège Sadiki, Amami s'inscrit en 1957 en classe préparatoire à Bordeaux afin d'intégrer les écoles supérieures d'agriculture. De 1959 à 1962, il est étudiant à l'Institut national agronomique (Paris) dont il ressort diplômé, spécialisé dans le domaine « bio-climatique »[1].
Chercheur réputé, Slaheddine El Amami est à l'origine d'importantes contributions dans le domaine de l'hydrologie et de la recherche scientifique agricole, se concentrant notamment sur les problématiques relevant des zones arides et semi-arides ; ses études portent plus particulièrement sur la question de l'aridité climatique (aridoculture). Il mobilise les pouvoirs publics et la communauté scientifique sur les installations hydrauliques traditionnelles — le système des jessour — en tant que patrimoine culturel compatible avec les données naturelles et les conditions climatiques des pays du Maghreb[2],[3].
Hommages
Son nom est donné à l'amphithéâtre de l'Institut national des sciences agronomiques de Tunis.
Son portrait figure au recto du nouveau billet de cinq dinars émis à partir de 2022 par la Banque centrale de Tunisie[4].
↑Slaheddine El Amami, « Une nouvelle conception des aménagements hydrauliques en Tunisie », Impact : science et société, no 1, , p. 61-68 (ISSN0304-2944, lire en ligne).
↑Fethi Abdelli et Mohamed Ouessar, « Les jessour » [PDF], sur fao.org, (consulté le ), p. 12.