Au début de l'année 1813, l'armée anglo-espagnole, commandée par le futur duc de Wellington, prend l'offensive et marche vers le Nord-Est depuis ses positions autour de Ciudad-Rodrigo. L'armée française, aux ordres du roi Joseph et du maréchal Jourdan, se replie par crainte d'être tournée et isolée de la France. Wellington parvient cependant à rattraper ses adversaires et, le , les défait complètement à la bataille de Vitoria.
La garnison française est commandée par le général de brigade Louis Pierre Jean Cassan et forte d'environ 3 500 hommes[1]. Le corps assiégeant, détaché de l'armée de Wellington, est composé de 10 000 Espagnols[2]
En apprenant la défaite de Vitoria, Napoléon Ier envoie d'urgence le maréchal Soult prendre le commandement de l'« armée devant Bayonne » et ordonne de reconquérir le nord de l'Espagne, et plus particulièrement de libérer Pampelune[4].
Après avoir réussi à franchir les cols de Roncevaux et de Maya, les Français repoussent les Anglais de Hill jusqu'à Irurita et ceux de Cole et Picton sur Sorauren. L'arrivée de Wellington en personne sur le théâtre de la bataille puis celle de renforts britanniques bloquent l'avancée française. La garnison tente alors trois sorties[5]. La supériorité numérique britannique et le manque de vivres et de munitions, qui rendent impossible le ravitaillement de la place, contraignent le maréchal Soult à repasser les Pyrénées après neuf jours au sud du massif[5].
Capitulation
Le , à bout de ressources, la garnison française capitule[6].
Les pertes françaises s'élèvent à 500 tués, 800 blessés et 2 150 prisonniers[2]
, tandis que les Espagnols comptent 2 000 tués et blessés[2]
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(en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN1-85367-276-9).