L'armée huguenote, forte d'environ 9 000 hommes, assiège la ville fin février, où la garnison royale de Nicolas des Essars, seigneur de Linières, composée d'environ 3 000 soldats[3], et un régiment de Gascogne constitué de 12 compagnies de fantassins et une compagnie d'arquebusiers, résiste avec l'aide des habitants[4],[1],[5].
Déroulement
Les assaillants, qui possèdent cinq canons et quatre couleuvrines légères[1], encerclent la cité puis tentent de percer les fortifications en ouvrant une brèche d'environ 23 m de long sur 3,50 de haut dans le massif du rempart nord (entre la porte Drouaise et la tour de la Léthinière) en déclenchant l'assaut le [6],[7],[8], en vain[9],[10].
Afin de rendre hommage à la Vierge protectrice de la ville, la chapelle Notre-Dame de la Brèche est édifiée en 1600[11], non loin des remparts enserrant la porte Drouaise.
Une épitaphe inscrite en latin, encastrée en dans la section du rempart nord touchée par les tirs du canon huguenot, rappelle également la brèche faite au cours du siège[11].
La paix
La paix de Longjumeau est signée le , ce qui laisse un bref répit avant la reprise des hostilités.
↑Wood, James B., The King's Army, 2002, Cambridge University Press, p. 20 Introduction en ligne
↑Wraxall, Nathaniel William, The History of France, from the Accession of Henry the Third, to the Death of Louis the Fourteenth, 1814, T. Cadell and W. Davies. p. 58 Lire en ligne
Abbé Charles Métais, « Défaite de Condé et des Protestants devant Chartres en 1568 », Revue des Archives du Diocèse de Chartres, no X « Pièces détachées pour servir à l'Histoire du diocèse de Chartres : études et documents », (lire en ligne, consulté le ).
Abbé Charles Métais et S. Givès, « Brief discours du siège de Chartres », Revue des Archives du Diocèse de Chartres, no X « Pièces détachées pour servir à l'Histoire du diocèse de Chartres : études et documents », (lire en ligne, consulté le ).