L'article doit être débarrassé d'une partie de son jargon (août 2009).
Sa qualité peut être largement améliorée en utilisant un vocabulaire plus directement compréhensible.
SCORM, pour anglais : Sharable Content Object Reference Model, est un ensemble de standards et de spécifications utilisé pour les systèmes de formation en ligne, en général des learning management system ou LMS. Il normalise les communications et les formats d'échange de données, et définit précisément les paquets pour le transfert de fichiers. C'est le format XML qui est utilisé en interne.
La version SCORM 2004 ajoute des fonctionnalités d'ordonnancement du parcours pédagogique qui permettent d'obliger l'utilisateur à passer par certains contenus, mais aussi de lui permettre de s'arrêter à un endroit pour reprendre plus tard.
SCORM est une initiative lancée par le département de la Défense des États-Unis.
Visant à répondre à des exigences d'accessibilité, d'adaptabilité, de durabilité, d'interopérabilité et de ré-utilisabilité, les normes du modèle informatique SCORM cherchent à faciliter les échanges entre plates-formes de formation en ligne en maîtrisant l'agrégation de contenu, l'environnement d'exécution et la navigation Internet.
Voici les principales exigences auxquelles le modèle SCORM devrait permettre, à terme, de satisfaire :
Dans le principe originel, SCORM permet aux concepteurs pédagogiques de distribuer leurs contenus sur une large variété de plates-formes eLearning (LMS - Learning Management Systems) sans efforts de réécriture. Le modèle SCORM acronyme de « Sharable Content Object Reference Model » est une suite de normes techniques qui permet de construire des plates-formes eLearning et des contenus de formation de manière à fonctionner ensemble. Quelles que soient les versions de SCORM, toutes standardisent deux points distincts : la description du contenu (content packaging) et les échanges de données entre le cours et le LMS (exchanging data at runtime).
imsmanifest
manifest
Get
Set
SCORM (en anglais : Sharable Content Object Reference Model) est une suite de normes techniques qui permet aux systèmes d'apprentissage en ligne de trouver, importer, partager, réutiliser, et exporter les contenus d'apprentissage, de manière normalisée.
Sur ce projet, ADL (Advanced Distributed Learning)[1] ne travaille pas seul, mais en collaboration avec de nombreuses autres organisations, également intéressées par les spécifications destinées à l'apprentissage en ligne. Ainsi, les spécifications des organisations suivantes ont été intégrées à la norme SCORM :
Cependant, ces caractéristiques ont souvent été légèrement modifiées dans le but de rendre l'ensemble cohérent.
SCORM peut être découpé en plusieurs parties distinctes :
Le modèle d'agrégation de contenu peut être lui aussi découpé en plusieurs fonctionnalités.
La première est la définition de « Learning Object Metadata » (LOM). Ces métadonnées, utilisées dans les standards d'IEEE, d'Ariadne et IMS, permettent la définition d'un dictionnaire de termes décrivant le contenu de l'objet d'apprentissage. Par exemple, elles représentent le sujet du contenu, le niveau requis, l'identifiant de l'apprenant, le prix du module…
La seconde spécification lie les métadonnées et le(s) fichier(s) XML, réutilisé de IMS. Cela définit comment coder les fichiers XML afin qu'ils soient lisibles par l'ordinateur.
La dernière spécification traite de l'empaquetage. Elle définit notamment comment empaqueter ensemble une collection d'objets d'étude, leurs métadonnées, et les informations sur la façon dont le contenu doit être livré à l'utilisateur. En pratique, il s'agit de créer une archive zip contenant tous les fichiers appropriés, ainsi qu'un fichier imsmanifest.xml (voir un exemple basique d'un imsmanifest.xml[Où ?]) définissant les contenus des différents fichiers et les rapports entre eux.
imsmanifest.xml
Une communication est nécessaire entre l'interface graphique du client ( 'objet pédagogique , page web , application desktop et donc l'étudiant) et le serveur (base de données, système d'apprentissage ou LMS Learning management system). Pour ce faire, ADL a travaillé en collaboration avec AICC pour établir un envoi normalisé d'informations dans les deux sens, et compatible avec les technologies internet. Une API (Application Program Interface) a été réalisée en Javascript, fournissant alors une manière standard de communiquer avec un LMS, indépendamment de l'outil utilisé pour développer le contenu.
La version originale. Définition de la notion d'objet de contenu partageables (SCO) et l'API. La responsabilité de la gestion de la communication entre le contenu et le LMS est assurée par le contenu dans un contexte d'Environnement d'Exécution.
C'est la première version de production. Introduction d'un format pour définir la structure d'un cours (imsmanifest.xml). Rapidement abandonné pour la version 1.2.
La version référence de SCORM. Utilise la spécification IMS Content Packaging pour le contenu et toujours l'imsmanifest.xml pour décrire le parcours. Permet également l'utilisation des metadonnées (LOM par exemple) pour décrire le contenu. N'est plus maintenue ou soutenue par ADL. Première version avec une suite de test pour vérifier la conformité.
C'est la dernière version (4e Édition) et surtout la plus complète. Elle intègre toujours l'utilisation de l'API, les spécifications IMS Content Packaging, l'Environnement d'Exécution. En plus de résoudre certaines ambiguïtés de la version précédente, cette version apporte deux nouveaux concepts :
Cette version dispose aussi d’une suite de test plus robuste permettant de vérifier la conformité et d'assurer une bonne interopérabilité.
C'est la prochaine version de SCORM résultat de la normalisation ISO. Cette version sera basée sur SCORM 2004 sans le Simple Sequencing.
Implanté depuis les débuts du e-learning et déployé nativement dans de nombreux Learning management system, le SCORM constitue un moyen simple, robuste et peu coûteux pour mesurer l'évolution des apprentissages sur des ressources simples (QCM, interactions avec des images, texte à trou etc.). La plupart des outils auteurs (Storyline, Isrping, Captivate etc.) produisant du contenu e-learning intègrent la possibilité de convertir les ressources pédagogiques en format SCORM.
Le SCORM étant très restreint sur ses possibilités (les évènements qu'il déclare et remonte au LMS sont peu variés et très standardisés), c'est un format très interopérable : il est aisé de déployer des ressources en SCORM sur plusieurs LMS.
Le SCORM reste un format très rigide, avec un nombre de learning analytics traquées qui est limité (fortement orienté autour de simples réponses à des questions à choix multiples). Les données pour analyser l'apprentissage des apprenants sont donc restreintes. Les concepteurs de formations doivent souvent utiliser d'autres analytics en complément de celles remontées par le SCORM, notamment pour les audits qualité tels que qualiopi.
De plus, les paquets SCORM doivent être mis à jour intégralement lors de la moindre modification d'un contenu[7]. La gestion des fichiers est donc complexifiée (dans les espaces de stockage des concepteurs, mais aussi sur le learning management system.
Comme autre inconvénient connu, l'ancienneté du format SCORM est souvent évoquée : les technologies qu'il mobilise ne sont pas toujours contemporaines (XML par exemple), ce qui fait que les compétences pour appréhender ce format sont rares. De même, les players SCORM déployés historiquement sur les plateformes LMS sont souvent peu mis à jour voire lacunaires (pas de stockage du cmi.suspend_data par exemple, ou bien absence de remontée des résultats question par question).
Enfin, les paquets SCORM doivent s'exécuter dans un lecteur spécifique, ce qui peut s'avérer limitant pour certaines ressources pédagogiques : impossible par exemple d'utiliser un player SCORM pour lire des vidéos (même si on peut encapsuler une vidéo dans un contenu SCORM, mais dans ce cas, les analytics d'interactions avec le lecteur vidéo encapsulé ne sont pas remontées). C'est pour faire face à ce genre de limitations que les standards xAPI puis CMI5 ont été conçus.