Après l’obtention du certificat d’études primaires, il obtint un CAP de serrurier en 1967. En 1969, il entre comme cheminot à la SNCF où il travaille jusqu’à sa retraite.
Après une première expérience de grève ouvrière en 1968 dans les Pyrénées-Orientales, il est actif dans toutes les grèves de 1969 à la SNCF, avec leur apogée, la grève de 1986.
En 1973, avec notamment Henri Célié[2] et Claude Beaugrand[3], il est à l’origine de la création d’un journal libertaire à la SNCF : Le Rail enchaîné[4].
Élu à plusieurs reprises délégué du personnel, mais en opposition aux directions syndicales traditionnelles, il est l’un des initiateurs du syndicat SUD-Rail dont il est le secrétaire régional, en , pour Austerlitz-Montparnasse[5].
À la retraite en 2005, il s’investit il participe dès au Collectif Jeudi noir sur le logement et à ses actions contre les abus des loyers chers. Il est présent lorsque ce collectif, associé à Macaq et Droit au Logement, ouvre en le Ministère de la Crise du Logement, au 24 rue de la Banque, sur la place de la Bourse, dans le 2e arrondissement de Paris.
Installé au début des années 2010 à Agen, il adhère au groupe local d’Alternative libertaire. Il meurt, le , des suites d’un infarctus.
Œuvres
Il contribue à la presse libertaire et notamment à Front libertaire des luttes de classes[6] (1970-1979) et au Rail enchaîné journal des cheminots communistes libertaires[7] (1973-1976).
Bibliographie et sources
Lilian Alemagna, « Mais il est triste le réalisme » - Serge Torrano. 61 ans ex-cheminot, retraité, Libération, , [lire en ligne].
Guillaume Davranche, Rodolphe Larmagnac, Claude Beaugrand, Serge Torrano ne poussera plus de coups de gueule, Alternative libertaire, no 250, , [lire en ligne].