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Savinien Mérédac, nom de plume d'Auguste Esnouf (Joseph Auguste Esnouf), né le 3 juin 1880 à Port-Louis, décédé le 19 décembre 1939 à Curepipe, est un ingénieur et écrivain, romancier, poète et critique littéraire mauricien[1].
Grâce à une bourse, Auguste Esnouf a étudié en Angleterre de 1900 à 1903, où il obtient un diplôme d'ingénieur (avec mention : médaille Siemens)[2]. Il devient vers 1910 un des directeurs des Forges Tardieu[3],[4]. Ingénieur civil, Esnouf a développé un concretograph et un strutiograph et il a collaboré à la Revue Agricole. En 1926, il publie Nomography in a Nutshell.
Sous le pseudo de Savinien Mérédac il a écrit des essais sur la langue créole et des poèmes dans L'Essor, des histoires pour enfants dans Le Radical et La Vie Catholique, il a fondé une revue, et il a publié plusieurs romans, dont Polyte, publié en 1926, est considéré un chef-d'œuvre de la littérature mauricienne. Esnouf publia également sous le pseudonyme Jacques Sincère des critiques littéraires dans les mêmes revues et dans Le Mauricien[5].
Auguste Esnouf est lauréat de l'Académie française (prix de la langue-française 1928) et Chevalier de la Légion d'honneur. À la fin de sa vie il est président d'honneur de la Société des écrivains mauritiens, fondée en 1938[6]. La rue Auguste Esnouf à Curepipe et l'avenue Mérédac, à Quatre Bornes, portent son nom.
Auguste Esnouf a été marié avec Éliane Bérenger avec qui il a eu neuf enfants. Le couple Éliane et Auguste Esnouf publie en 1923 : Notre Livre. Auguste et Éliane sont par leur fille Geneviève (1920-2013)[7] les grands-parents maternels de Paul Bérenger, ancien premier ministre de la république de Maurice. Éliane utilisait aussi le prénom Michèle, mentionné dans Cahiers Mauritiens 1939[8], elle a publié en 1927 sous le nom de Michèle Le livre de la tendresse[9].
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