Sauviat est un lieu que différents documents signalent comme étant très anciennement habité. Un atelier monétaire y a fonctionné à l’époque mérovingienne ; on en connaît un tiers de sou d’or, qui est du troisième quart du VIIe siècle.
Dans les anciens Pouillés, Sauviat est appelé Salviacum ; il était, en 1250, le chef-lieu d’un bailliage confié à l’administration d’un chanoine de l’église de Limoges : Gregorius canonicus… bailivus pro tempore bailiœ de Salviaco[1].
Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département de la Creuse.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Léger-la-Montagne à 19,98 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 371,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Sauviat-sur-Vige est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (42,7 %), prairies (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sauviat-sur-Vige est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 38,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sauviat-sur-Vige est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Toponymie
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Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2022, la commune comptait 879 habitants[Note 3], en évolution de −3,41 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La Pierre du Loup est un agencement naturel de rochers dû à l'érosion et ne doit pas être confondue avec un dolmen.
Le dolmen de la Pierre-Levée de Marlhac, dit aussi la Table des Chasseurs à quelques kilomètres au nord-ouest du bourg, est situé sur la commune limitrophe de Saint-Martin-Sainte-Catherine dans le département de la Creuse, sur la D 12.
L'usine de porcelaine « Médard de Noblat », rachetée en 1989 par Georges Médard. Elle fut créée en 1836 et louée à Guibert de la Beausserie puis à Gillet. Reprise par Louis-Aimé Tharaud, il la géra de 1853 à 1873, il employa jusqu'à 250 ouvriers. André Dupuy la racheta en 1884, réalisant une porcelaine cuite au feu de bois. En 1935, elle est rachetée par Giraud et Brousseau qui poursuivent la cuisson au feu de bois, ils obtiennent une porcelaine de très belle qualité. La forme corail fut l'un de leurs grands succès, en particulier la soupière surmontée d'un animal fantaisie.
L'église Saint-Martin de Sauviat-sur-Vige du XIIIe siècle, clocher du XVIIe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1986[25].
Dans le cimetière, on peut remarquer :
la croix de cimetière érigée probablement lors du transfert du cimetière en 1843 ; croix du XVIIe siècle. Cette croix dont les montants et les traverses d'égales longueurs peuvent s'inscrire dans un cercle est apparentée au groupe des croix maltaises.
et une dalle funéraire duXVe ou XVIe siècle. Cette dalle funéraire pourrait provenir de l'enfeu aménagé dans le mur nord de l'église de Sauviat. Dressée verticalement contre le soubassement de la croix, elle est sculptée en demi-relief d'un gisant les mains jointes.
Les restes du château antique : Guichard de Culent, qui était seigneur de Sauviat, en 1401, et Jean de Culent, en 1437, portaient pour armes d'azur semé de molettes d’or, au lion de même brochant sur le tout. Le seigneur de Sauviat, en 1560, était François de Caumont, vicomte de Montbayen, comte de Touchebœuf. Ses armes sont d’azur à trois léopards d'or, l'un sur l'autre. La seigneurie passa à la famille du Léris ou Duléry qui a possédé jusqu’à nos jours la seigneurie de Peyramont, paroisse de Sauviat, par filiation avec les Mellerio. Elle a pour armes d’azur à trois monts d'or et deux léopards d'argent pour supports[1]. Lafamille Dulery de Peyramont, Olim..du Leyris, du Léris, a notamment été seigneur de Sauviat, de l'Age-Peyramont, Epagne, Saint-Christophe, Reconseil, Peyramont[26],[27] etc[28].[1][29]
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Joseph (1712-1775) Auteur du texte Nadaud, Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. Tome 3 / par l'abbé Joseph Nadaud,... ; publ. sous les auspices de la Société archéologique et historique du Limousin par l'abbé A. Lecler, 1863-1882 (lire en ligne)
↑« Calendar », sur pierrealaurent.free.fr (consulté le ).