La sauterelle de mer était le nom donné au XVIe siècle au crustacé appelé familièrement langouste aujourd'hui. Le mot est emprunté au provençal langosta, du latin locusta, « sauterelle ». Il est aussi donné à la squille (ou crevette-mante) et aux cigales de mer[2].
Instruments et engins
La sauterelle est un type de bande transporteuse. Ce dispositif de transport, généralement mobile, comporte un tapis roulant montant pour charger notamment les navires, péniches ou silos (par le passé, les locomotives à vapeur), etc. La sauterelle comporte souvent un bac pour réceptionner les denrées ou matériaux à charger. Ceux-ci peuvent être de toute nature, notamment des matériaux meubles : minerai, gravier, sable, ou charbon, mais aussi, grains, maïs ou betteraves ainsi que des sacs aux contenances diverses : farine, riz, etc. Ils sont amenés par une chargeuse (sorte de tractopelle). Le bac, s'il y a, est alors éventuellement muni d'un extracteur et les matériaux ou les sacs sont ensuite convoyés sur le tapis roulant et déversés à destination. L'engin est de taille variable en fonction de l'usage industriel, agricole, portuaire, etc. Sans les faire disparaître tout à fait, le chargement par conteneurs et les nouveaux conditionnements nécessaire à la manutention par palettes en ont réduit l'usage dans certains secteurs.
La sauterelle est un terme utilisée dans la batellerie pour désigner une longue perche horizontale permettant aux mariniers d'accoster sur les berges démunies de quais à l'époque et de s'y propulser. Elle servait aussi pour amarrer la péniche avec une corde et à des usages divers. Elle pouvait être munies de pointes à un bout sur environ cinquante centimètres, pour permettre une bonne prise de corde, par exemple
La sauterelle est une barque légère utilisée particulièrement sur le cours aval de la Marne (Boucle de la Marne) en France. Très plate, avec des bordés de côtés très évasés et des extrémités fines closes par de petites marottes, la sauterelle de la Marne est un bateau marchant bien à l'aviron pour une embarcation de service. Il semble que cette désignation était également utilisée ailleurs, notamment en Chine sous le nom de « Zemeng » (= sauterelle en chinois).
En menuiserie, la sauterelle est une équerre mobile, aussi appelée fausse équerre.
La sauterelle de bridage est un dispositif de serrage rapide à crochet (généralement vertical) que l'on peut faire « sauter » sur-le-champ, par exemple, pour tenir des pièces de moyennes et grandes séries à souder. Également pour les bat-flancs d'écurie, etc.[1],[2].
La sauterelle est une branche de bascule droite qui entre dans la composition de certaines serrures[2] traditionnelles.
La sauterelle est le surnom donné à un robot sauteur miniature de sept grammes, pouvant faire des bonds de 1,4 m, soit plus de 27 fois sa taille. Il a été mis au point par le laboratoire des systèmes intelligents de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et présenté en [3].
La sauterelle existe également sous cette appellation sous forme d'attraction foraine, formée de nacelles montant et descendant subitement et très rapidement, mues par des vérins, dont les mouvements rappellent les bonds et sauts d'une sauterelle[réf. nécessaire].
Une sauterelle dans un magasin de porcelaine est le cinquième épisode de la série télévisée française Marie Pervenche (première saison), diffusé en 1984 et 1997 ;
En complément : Films ou séries mettant en scène des sauterelles géantes :
L’effet sauterelle (ou distillation globale) est un phénomène environnemental, d’alternance évaporation/condensation, qui dirige tous les composés volatils persistants vers les régions polaires (Voir La propagation dans l'environnement)
Notes et références
↑ a et bDictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Le Robert, 6 vol., 1981