Né peu avant 540, il embrasse l'état ecclésiastique vers 564. Puis il devient abbé du monastère de saint Privat en Gévaudan (près de Mende). Il est ordonné prêtre par l'évêque du Gévaudan Évanthe, en 576 l'évêque de charge d'une mission de prédication[2],[3].
À la suite de propos injurieux qu'il aurait eu à l'encontre de la reine Brunehilde (il s'agissait de la « dénonciation des scandales de la cour d'Austrasie » lors d'une prédication), le comte du Gévaudan, Innocent, le cite en justice. Après s'être rendu à la cour, il est innocenté des accusations, et remis en liberté[2],[3].
Sur le chemin du retour, il est assassiné en Champagne, décapité par des hommes du comte. Il est alors jeté dans l'Aisne[2],[3].
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Selon la légende, le corps de l'abbé aurait été repêché par des bergers. Sa tête elle n'aurait pas été trouvée, mais c'est un aigle qui l'aurait ramenée près du reste de son corps[5]. Ses reliques aurait alors été ensevelies et conservée en la cathédrale de Châlons-en-Champagne.
↑Il ne doit pas être confondu avec le saint Lupien qui évangélisa au IVe siècle la cité gallo-romaine de Ratiatum (actuel Rezé) au sud de Nantes à qui une chapelle fut dédiée.