Saint-Nicolas-de-Redon

Saint-Nicolas-de-Redon
Saint-Nicolas-de-Redon
Ville de St-Nicolas-de-Redon
Blason de Saint-Nicolas-de-Redon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Redon Agglomération
Maire
Mandat
Albert Guihard
2020-2026
Code postal 44460
Code commune 44185
Démographie
Gentilé Nicolasien
Population
municipale
3 279 hab. (2021 en évolution de +3,86 % par rapport à 2015)
Densité 147 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 42″ nord, 2° 03′ 54″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 73 m
Superficie 22,32 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Redon
(banlieue)
Aire d'attraction Redon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pontchâteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Nicolas-de-Redon
Liens
Site web www.saintnicolasderedon.fr

Saint-Nicolas-de-Redon est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Géographie

Vaches nantaises pâturant les marais de Saint-Nicolas-de-Redon.
Situation

Saint-Nicolas-de-Redon est située sur la rive gauche de la Vilaine, en face de Redon (Ille-et-Vilaine), dans une agglomération à la jonction de deux régions, la Bretagne et les Pays de la Loire, et de trois départements, la Loire-Atlantique, l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan.

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Les communes limitrophes sont Rieux, Redon, Sainte-Marie, Avessac et Fégréac.

Rose des vents Redon Redon, Sainte-Marie Sainte-Marie Rose des vents
Redon N Avessac
O    Saint-Nicolas-de-Redon    E
S
Rieux Fégréac

Selon les classements établis par l'Insee, Saint-Nicolas-de-Redon est une commune urbaine, une des quatre communes de banlieue de l’unité urbaine de Redon, qui fait partie de l'aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Elle est traversée par le canal de Nantes à Brest.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 947,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Nicolas-de-Redon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Redon[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,2 %), prairies (22,6 %), forêts (13,9 %), zones urbanisées (12,5 %), eaux continentales[Note 4] (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), terres arables (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Nicolaus et Sanctus Nicolaus ad Caput Calcei en 1131[13].

L'origine du nom de la ville vient de Saint Nicolas de Rotono[14].

Le nom de la commune en gallo est Saint-Nicolâs ou Saint-Nicolâs de Redon[15]. Plusieurs prononciations locales ont été collectées : [sɛ̃nikɔlɑ] [sɛ̃niklɑ̈] [sɛ̃niklɑ̈dərdɔ̃] [sɛ̃nikɔlɑdəʁdɔ̃][16].

En breton, son nom actuel est Sant-Nikolaz-an-Hent[13],[17].

Histoire

Le nom de la ville vient de Saint Nicolas de Rotono[14] à l'époque du démembrement de la paroisse d'Avessac. Parmi les seize frairies anciennes, quatre ont formé la commune de Saint-Nicolas-de-Redon :

  • Le bourg - Saint-Nicolas et Saint-Germain ;
  • La Provotaie - Saint-Joseph ;
  • Rotz - Sainte-Anne ;
  • Quinsignac - Saint-Côme et Saint-Damien.

En 1318 un texte relate les méfaits du Frère Jean des Voies ou de Via, prieur de Saint-Nicolas-de-Redon de l'Ordre de Saint Benoît, à l'encontre de l'évêque de Nantes[18].

Au bourg de Saint-Nicolas il existait au bord de la chaussée une chapelle dédiée à saint Germain démolie en 1762[19].

Durant la Révolution française, Saint-Nicolas-de-Redon est rebaptisé « Union-sur-Vilaine »[20].

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'or aux deux crosses adossées d'azur rangées en fasce.
Commentaires : Armoiries du Prieuré de Saint-Nicolas (Armorial Général de 1696). Les crosses symbolisent Saint Nicolas, patron de la paroisse. Saint Nicolas, ou Nicolas de Myre, est né en 270 à Patara en Lycie (Turquie actuelle) et est mort le . Évêque de Myre, il est le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. La crosse[21] représente généralement le bâton épiscopal recourbé et fleuronné dans sa partie supérieure. On l'appelle pedum, le bâton de berger, parce qu'il symbolise la forme du bâton recourbé dont les anciens bergers se servaient pour saisir les moutons par les pieds, afin de les arrêter dans leur course vagabonde et les ramener dans le troupeau protecteur. Blason (délibération municipale du ) enregistré le .

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mars 1965 Célestin Pérouze CNIP Artisan commerçant
mars 1965 mars 1977 Victor Demeuré   Représentant
mars 1977 mars 1983 Yves Joliff    
mars 1983 mars 2001 René Bouillot DVD Professeur d'anglais
Conseiller général (1982 → 2001)
Vice-président du conseil général (1998 → 2001)
mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Fougère[Note 5] Centre gauche Contrôleur du Trésor public
Président de la CC du Pays de Redon (2007 → 2014)
mars 2014 octobre 2014[22]
(démission)
Nadine Charrier DVD[23] Retraitée
octobre 2014 janvier 2015 Édouard Nalepa   Ancien premier adjoint, maire par intérim
janvier 2015 mai 2020 Dominique Chauvière[24] DVD Retraité de l'armée de l'air
Élu lors d'une élection municipale partielle[25]
mai 2020 En cours Albert Guihard DVG Cadre retraité de la fonction publique territoriale
Ancien adjoint au maire
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 3 279 habitants[Note 6], en évolution de +3,86 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8801 0261 3931 5151 6211 6961 8171 8901 901
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8801 9191 9441 9852 0252 1702 1412 2632 348
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4862 5262 4222 2172 2062 1172 0462 2172 291
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 3562 5682 7632 9512 9172 8022 9102 9353 109
2015 2020 2021 - - - - - -
3 1573 2803 279------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 547 hommes pour 1 664 femmes, soit un taux de 51,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,8 
8,7 
75-89 ans
10,9 
20,8 
60-74 ans
22,6 
22,0 
45-59 ans
20,8 
15,7 
30-44 ans
15,0 
15,3 
15-29 ans
14,6 
17,2 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Lieux et monuments

L'église Saint-Nicolas.
  • L'église Saint-Nicolas (1849), œuvre de l'architecte Faucheur et placée sous le patronage de saint Nicolas de Myra. Cette église remplace la chapelle de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Édifiée à partir du sur l'emplacement de l'ancien cimetière, l'église est terminée et bénie le par Mgr Antoine-Matthias-Alexandre Jacquemet, évêque de Nantes (1803-1869).
  • La chapelle Sainte-Anne-de-Rotz (XVIIe siècle – 1860), située à La Cour de Rotz. Cette chapelle, attenante au manoir de Retz, appartenait jadis aux moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. La chapelle est restaurée en 1860 et la messe y est célébrée jusqu'en 1959.
  • Les vestiges de la chapelle de la Madeleine (XVIIe siècle), situées en face de l'Aumônerie, à l'emplacement d'une ancienne léproserie.
  • La chapelle Saint-Joseph (1840), située à La Provotaie. Cette chapelle a été réhabilitée au milieu des années 1980.
  • Les vestiges de la maison du Contrebandier (XVIIe siècle), situés près de la Grotte d'Etriel.
  • Le four à pain (XVIIIe-XIXe-XXe siècle), situé à La Provotaie.
  • Le four à pain situé à Quinsignac, rénové à partir de 1996 par l'association QAL[32] et est toujours en activité[33].
  • Le parc du château de Cavardin du XIXe (détruit en 1944).
  • Le moulin à vent d'Amassé.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi.

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Redon comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Réélu en 2008.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Nicolas-de-Redon et Saint-Jacut-les-Pins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Redon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Nicolas-de-Redon ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Redon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  14. a et b Histoire de St Nicolas de Redon
  15. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
  16. « ChubEndret », Chubri
  17. Origine et Blason
  18. Historique du Prieuré de Saint-Nicolas
  19. Les frairies d'Avessac
  20. Léon Dubreuil, Annales de Bretagne : Le district de Redon. -18 ventôse an IV, volume 21, 1905. p.522
  21. données officielles 2006 sur le site de l'Insee
  22. « Nadine Charrier, maire, démissionne sous la pression du conseil », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  23. « Présentation de la liste Ensemble, préparons demain », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  24. « Dominique Chauvière élu maire », Presse-Océan,‎ (lire en ligne).
  25. « Saint-Nicolas-de-Redon. Dominique Chauvière élu maire », Presse-Océan,‎ (lire en ligne).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Nicolas-de-Redon (44185) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  32. Quinsignac Animations Loisirs
  33. Four à pain de Quinsignac