Saint-Alban-d'Ay

Saint-Alban-d'Ay
Saint-Alban-d'Ay
Vue générale vers le nord.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Ay
Maire
Mandat
André Joseph Maurice Ferrand
2020-2026
Code postal 07790
Code commune 07205
Démographie
Gentilé Saintalbanais
Population
municipale
1 408 hab. (2021 en évolution de +4,84 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 19″ nord, 4° 38′ 20″ est
Altitude Min. 369 m
Max. 1 181 m
Superficie 23,73 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairie-saintalbanday.fr

Saint-Alban-d'Ay est une commune française du département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 1 408 habitants.

Géographie

Situation et description

La commune de Saint-Alban-d'Ay occupe une assez vaste superficie de 23 km2 « entre montagne et vallée », selon le slogan qu'elle s'est choisi : depuis les 380 m de la rivière d'Ay aux 1 191 m du suc de Vent. Côté montagne, les plis du relief abritent plus de trente hameaux, encore tous habités. Au-delà, c'est la forêt, qui occupe un tiers de la superficie communale.

Communes limitrophes

Saint-Alban-d'Ay est limitrophe de cinq communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Rose des vents Roiffieux Rose des vents
Vocance N Quintenas
O    Saint-Alban-d'Ay    E
S
Satillieu Saint-Romain-d'Ay

Géologie et relief

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Préaux Sa », sur la commune de Préaux à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

Le territoire communal est bordé dans sa partie méridionale par l'Ay, un affluent direct du Rhône.

Voies de communication

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Alban-d'Ay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), prairies (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), terres arables (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Histoire

La source restaurée et le lavoir, sous le bâtiment de la mairie.

L'habitat s'est installé il y a sans doute très longtemps aux abords du plateau. On trouve par exemple des pierres à cupules sur la colline de Peyre-Bœuf qui domine le village actuel. Ce dernier était sans doute situé sur une ancienne voie d'Annonay au Velay.

Une agglomération s'est formée autour du château actuel des Rieux, qui existe depuis 1280. À la fin du XVIe siècle, le village s'est réorganisé à sa place actuelle, sous l'église, où l'on trouve de belles façades traditionnelles. Une de ces maisons a abrité la famille du compositeur ardéchois Vincent d'Indy. Saint-Alban-d'Ay a compté jusqu'à 1 404 habitants en 1851, et son activité agricole a favorisé l'installation de grandes propriétés, avec encore quatre châteaux sur son territoire. Mais la commune a connu ensuite un déclin, avec seulement 738 habitants en 1968.

Depuis, la construction de maisons individuelles a ramené la population à son niveau maximum d'autrefois. L'activité agricole s'est assez bien maintenue, avec encore une dizaine d'agriculteurs à plein temps. Des commerces et des services essentiels se réinstallent progressivement. L'activité associative est importante avec une vingtaine d'associations :

  • Fnaca, jeunes AAJSA, Ogec Saint-Roch, Apel Saint-Roch, Amicale laïque, Le Sou des Écoles, cantine Les petits croque-tout, aînés Rencontres Albanaises.
  • ACCA, Amicale Boule, AAJSA Section foot.
  • Batterie fanfare L'Avenir, chorale Chant'Ay.
  • Comité des fêtes, Syndicat agricole.
  • Bibliothèque, Les Amis de la Truffole (1995), La Truffole fonds historique, Aidons le Burkina Faso.

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs[13]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 Avril 1793 Zacharie Blanchet    
1793 18 octobre 1795 Jean Dumas    
19 novembre 1796 19 février 1797 Jean Coupier    
26 septembre 1800 Février 1801 Jean Coupier    
20 février 1801 Janvier 1802 François Brunel de la Chomotte    
26 janvier 1802 Novembre 1830 Louis Romanet de Lestrange    
fin 1830 17 décembre 1831 Jean-Baptiste Berard    
17 décembre 1831 20 janvier 1835 Barthélémy Desgrand    


20 janvier 1835 17 septembre 1843 Jean François Brunel de la Chomotte    
17 septembre 1843 20 août 1848 Théodore de Romanet   Marquis de Lestrange
20 août 1848 4 septembre 1852 Joseph Trouiller    
4 septembre 1852 15 janvier 1871 Théodore de Romanet   Marquis de Lestrange
15 janvier 1871 21 janvier 1878 Bartélémy Faurite    
21 janvier 1871 3 août 1879 Charles Vachon de Lestra    
3 août 1879 23 janvier 1881 Théodore de Romanet   Marquis de Lestrange
23 janvier 1881 10 septembre 1907 Charles Vachon de Lestra Qualifié de "réactionnaire" par le journal de Tournon. À la suite d'un désaccord avec son conseil municipal, il démissionne de son mandat en septembre 1899 (avant d'être probablement réélu)
24 novembre 1907 10 juillet 1907 Ardoin de Romanet   Marquis de Lestrange
10 juillet 1927 19 mai 1929 Louis de la Fayolle de Mars    
19 mai 1929 29 janvier 1936 Auguste Juillat    
29 janvier 1936 16 juillet 1944 Henri de Romanet   Marquis de Lestrange
17 septembre 1944 17 mai 1945 Emile Brunel   Président du comité de libération avec prérogatives de maire
17 mai 1945 7 mai 1953 Emile Brunel    
7 mai 1953 1er février 1975 Jean de Missolz CD Conseiller général du canton de Satillieu (1964-1975)

Suppléant du député Louis Roche-Defrance (1967-1968)
Initiateur et président du SIVM du canton (1964-1975)[14]
13 mars 1975 23 mars 2001 Lucien Brunel   Président du SIVM du canton (1987-2001)[14]
23 mars 2001 21 mars 2008 Bernard Riffard    
21 mars 2008 En cours
(au )
André [Joseph Maurice] Ferrand[15],[16] ? puis LR Administrateur de sociétés

[17],[18]

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 1 408 habitants[Note 2], en évolution de +4,84 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2159601 1631 2291 1821 2091 2111 3321 404
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3361 3771 3711 3301 2901 2211 2131 2571 218
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1361 1381 004892877846840798779
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7697387828891 0051 1181 2481 2661 316
2017 2021 - - - - - - -
1 3971 408-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Saint-Alban-d'Ay dépend de l'académie de Grenoble. Elle gère une école primaire publique nommée « du Petit Prince », comprenant quatre classes[réf. souhaitée] et 82 élèves scolarisés en 2015-2016[23] ; il existe aussi une école élémentaire privée Saint-Roch[24] comprenant trois classes[réf. souhaitée].

Manifestations culturelles et festivités

Le Comité des Fêtes de Saint-Alban-d'Ay a été créé en 1995. Il s'agit d'une association autonome, et qui parvient à rassembler les bénévoles des autres associations dans les grandes circonstances. Actuellement, il organise quatre grandes animations dans l'année : un vide greniers en mai, le passage de l'Ardéchoise en juin, un grand marché semi-nocturne et festif début août et la Fête des Illuminations le 8 décembre. Le Comité a acquis du matériel de fête qu'il prête aux associations et aux particuliers.

Médias

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay - Nord Ardèche.

Cultes

La communauté catholique et l'église paroissiale de Saint-Alban-d’Ay (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au diocèse de Viviers[25].

Économie

Commerces et services

Le village compte plusieurs commerces, ainsi que le restaurant La Truffolie.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église et le village

La croix de peste, du XVIe siècle.

L'église actuelle du village, bâtie sur l'emplacement de l'église primitive, date de 1882, avec son style néo-gothique qui était à la mode à cette époque. Ses vitraux sont cependant remarquables par leur qualité, réalisés par le maître-verrier lyonnais Dufrêne. Elle est dédiée à saint Alban et à saint Roch et elle fait partie de la paroisse catholique Saint-François Régis (Ay-Daronne)[26].

Près de l'entrée de l'église, on pourra remarquer une belle croix de peste à personnages réalisée au XVIe siècle et classée monument historique en 1933.

Les dernières équipes municipales se sont attachées à mettre en valeur les éléments les plus estimables du centre village : la source communale et le lavoir (contre le bâtiment de la mairie) et la source St-Roch (plus à l'écart au nord). Les maisons les plus anciennes se situent sous l'église. La plus remarquable a appartenu à une branche de la famille du musicien cévenol Vincent d'Indy.

Quatre châteaux

Le château des Rieux, le plus ancien de la commune.

Le château des Rieux est le plus ancien, construit aux alentours de 1280. Ses réaménagements ultérieurs lui ont conservé une allure remarquable de château défensif. Ses parties les plus anciennes sont probablement la partie nord située autour du grand donjon carré. Au XIVe siècle, le site appartenait à un seigneur, André Fabry, dont le nom a évolué ensuite en Faure, puis Faure des Rieux et enfin Du Faure. Par le jeu des mariages, le nom des propriétaires a changé plusieurs fois après 1650. Fin XIXe, par exemple, les Vachon de Lestra, dont un des membres a été maire de Satillieu et conseiller général. La famille Gaspard, actuelle propriétaire, fait toujours partie de cette même lignée.

Le château de Pierre Grosse est proche de celui des Rieux, séparé seulement par le début du ruisseau d'Embrun. Son nom vient certainement du gros rocher qui a été ensuite inclus dans une partie plus récente. Les deux tours rondes des angles Est sont les plus anciennes. Les deux tours carrées de l'ouest, plus résidentielles, datent de périodes moins troublées. En 1415, le château appartenait à un Gonon de Pierregrosse. Il a abrité plus tard des Romanet de Lestrange puis vers 1850 Auguste de la Fayolle de Mars. En 1866, Louis de la Fayolle de Mars épousait Hélène Vachon de Lestra, de la famille voisine des Rieux. Leur fils Louis a été maire de St-Alban entre 1927 et 1929. La propriété a été vendue par deux fois, en 1990 et en 1998.

Le château de la Faurie est un grand bâtiment résidentiel construit en 1611 et plusieurs fois remanié, notamment à la fin du XVIIIe et au début du XXe siècle. Il continue d'appartenir à la famille de Romanet, qui a étendu son nom à celui des de Lestrange à l’occasion d’un mariage en 1743. Jean-Louis-Baptiste, marquis de Lestrange, a été maire de Saint-Alban d’Ay de 1802 à 1830 et conseiller général du canton de 1833 à 1851. Les descendants actuels portent le nom de Colas des Francs. La grand-mère d'Antoine de Saint-Exupéry, née de Lestrange, y a donné naissance en 1875 à la mère de l'écrivain. Ce dernier y est venu au moins une fois en vacances, en 1907.

Le château du Plantier a été construit sur le versant exposé au sud de la vallée de l'Ay, sur la paroisse de Saint-Romain. Son origine remonte sans doute au XVe siècle avec un réaménagement important vers 1780 par Bernard de Chaves de la Chavas. Le château est resté depuis dans la même famille. Celle-ci a été aussi propriétaire du château de Notre Dame d'Ay. En 1831, Mme de Larochette, qui résidait au Plantier, s'est occupée d'agrandir la chapelle du sanctuaire. La propriété du Plantier continue d'être entretenue par les du Peloux, descendants de la même lignée.

Ces quatre châteaux appartiennent à des propriétaires privés, qui s'appliquent à maintenir à leurs sites leurs caractères remarquables.

Le berceau de la Truffole

La fontaine créée en l'honneur de la truffole.

La culture de la pomme de terre a été popularisée en France par le pharmacien agronome Antoine Parmentier à partir de 1771. Mais ce tubercule originaire d'Amérique du Sud avait été importé en Europe à partir de 1534. Saint-Alban d'Ay s'en réclame comme un berceau précoce, car un texte certifie qu'elle y a été introduite vers 1540[27]. Elle avait été apportée d'Espagne par le moine franciscain Pierre Sornas, qui était venu se retirer dans son hameau natal de Bécuse après une grande partie de sa vie passée en Espagne[28]. La pomme de terre s'est rapidement répandue, au moins dans la région d'Annonay[29]. On appelait alors ce tubercule en patois (occitan) « la(s) trifolà(s) ». Le nom générique pour désigner la pomme de terre a été francisé au XVIIIe siècle en « truffole », qui désigne toujours aujourd'hui encore la plante (la trifola).

À partir de 1995, l'association Les Amis de la Truffole a cherché à remettre en avant ce patrimoine culturel et agricole local. Des agriculteurs en produisent actuellement en marque déposée. Le mot « truffole » est protégé auprès de l'INPI dans les secteurs de la production agricole, de la restauration et dans le domaine culturel[30].

La forêt naturelle du Grandbeau

La forêt du Grandbeau, à la fois naturelle et touristique.

Cette forêt communale, située au sud du village au bord du ruisseau d'Embrun, avait subide nombreux dommages lors de la tempête de 1999. Son aménagement a été entrepris à partir de 2009. Ses sept hectares se répartissent entre prairie naturelle avec vieux fruitiers, zone autonome avec châtaigneraie et zone forestière. Deux sentiers ont été aménagés, l'un de 800 m, de l'entrée jusqu'au sommet, et une boucle de 200 m, accessible aux personnes à mobilité réduite à partir du parking supérieur. Des panneaux présentent les arbres et la vie de la forêt. À l'autre extrémité de la commune, la Roche des Vents est un site plus sauvage, mais moins facilement abordable.

Les cupules de Peyreboeuf

Le rocher de Peyreboeuf et ses deux cupules, qui dominent le village.

Le Nord Ardèche ne manque pas de sites rocheux où il semble que d'anciennes religions païennes aient pu célébrer un culte. On trouve souvent sur ces sites des « rochers à cupules » : des trous dans le rocher, peut-être naturels au départ, mais qui semblent avoir été agrandis volontairement. Certains sont très réguliers, d'autres pourraient être naturels. Pour les cupules du rocher de Peyre-Bœuf, on peut hésiter. Une autre cupule est peut-être plus convaincante sur un autre rocher au sommet de la colline. Le site de Peyre-Bœuf, qui domine la vallée, a pu être un lieu particulier, et on y imagine sans peine des sacrifices ou des incantations aux forces de la nature. Peut-être… Pour accéder au site, on peut encore retrouver un ancien chemin qui part du haut du pré du col qui mène à la Chomotte, et qui contourne la colline à l'horizontale jusqu'aux amas rocheux. On retrouve aussi dans ce secteur des traces d'anciennes terrasses.

Personnalités liées à la commune

  • Village natal de Marie de Fonscolombe (9 avril 1875), mère d'Antoine de Saint-Exupéry.
  • Vincent d'Indy (1851-1931), compositeur : deux branches de sa famille ont habité Saint-Alban-d'Ay, dans le village ancien et au hameau de Romanieux.
  • Louis Riboulet, écrivain, pédagogue et enseignant de philosophie.

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Forot, Odeurs de forêt et Fumets de table, Aubenas, SILOE, (1re éd. 1975), 558 p. (ISBN 978-2-84206-424-2).
  • Joël Ferrand, Saint-Alban d'Ay Berceau de la Truffole, Histoire de la pomme de terre, La Truffole fonds historique, (ISBN 978-2-7466-6708-2, lire en ligne).
  • Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
  • Guide officiel de l'Union Touristique Ardèche Verte (1991).
  • bulletins municipaux et archives municipales.
  • Articles du Dauphiné libéré, notamment du 17 juillet 2014 de François Bassaget.
  • Michel Barbe, « La vie dans les grandes demeures aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, La Faurie et Gourdan : dans cahier consacré aux châteaux et grands domaines en Ardèche, de la Renaissance à nos jours (actes d'un colloque en 2014 à Annonay-Davézieux) », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 126,‎

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), « Communes - Géoportail », sur geoportail.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Alban-d'Ay et Préaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Préaux Sa », sur la commune de Préaux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Préaux Sa », sur la commune de Préaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annonay », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. [1]
  14. a et b « Historique » [archive du ], sur val-d-ay.fr, Communauté de communes du Val d'Ay (consulté le ).
  15. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  16. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  17. « PER 36 23-09 - /09/1899 - 01/09/1899-30/09/1899 Archives départementales de l'Ardèche », sur Archives départementales de l'Ardèche, Journal de Tournon, (consulté le ), page 7 de la page internet, page 3 de l'édition du 9 septembre
  18. « Nostalgie », sur SAINT-ALBAN-D'AY, (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « École primaire publique du Petit Prince »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Annuaire, sur education.gouv.fr, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  24. « École primaire privée Saint-Roch », Annuaire, sur education.gouv.fr, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  25. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis.
  26. site de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne)
  27. « Truffole : histoire de la pomme de terre Truffole ».
  28. Forot 2009.
  29. Charles du Faure de Saint Sylvestre, marquis de Satillieu, La Truffole en France, .
  30. Histoire de la pomme de terre truffole.

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