En mai 1544, par l'édit de Saint-Germain-en-Laye, François Ier crée « l'office de Sénéchal de Robe Longue à Saumur, pour exercer Justice en toutes causes civiles et criminelles ». L'acte concrétise les anciennes subdivisions de l'Anjou et délimite le ressort judiciaire de la sénéchaussée de Saumur (très étendue par de longues excroissances vers l'Est et le Sud), pour deux siècles et demi (jusqu'à la Révolution française).
Lorsque fut créée la sénéchaussée de Saumur en 1572, le Mirebalais en fit partie, mais la baronnie de Mirebeau, possédant une justice seigneuriale, continua à être sous la juridiction du présidial d’Angers depuis sa création en 1551, tout en relevant de la sénéchaussée de Saumur. Le Mirabalais forma une enclave au sud du Loudunois.
Le triangle Loudun, Mirebeau et Moncontour, constituant le Loudunais et le Mirebalais, reste détaché du Poitou et dépendra du gouvernement de Saumur et du Saumurois jusqu'à la Révolution française et la création des départements français.
Révolution puis disparition
Lors de la Révolution française, la sénéchaussée de Saumur est représentée par quatre députés :
Le , l'Assemblée constituante ordonne aux députés des anciennes provinces françaises de se concerter, afin de mettre en place un réseau de nouveaux départements d'environ 324 lieues carrées, soit 6 561 km² actuels.
Lors de la Révolution française, les représentants de Saumur proposent la création d'un département de Saumur comprenant le Loudunais. Mais l'opposition des représentants d'Angers et des dissensions au sein des délégués saumurois (entre ceux de la Noblesse du Clergé et du Tiers-État) feront échouer cette tentative. Les représentants de Loudun, pourtant d'accord avec cette idée, finissent par s'éloigner devant la confusion chez les représentants saumurois.
En 1790, la sénéchaussée de Saumur est divisée sur plusieurs départements.
Le département de Maine-et-Loire conserve la partie centrale du Saumurois autour de son fief de Saumur qui devient sous-préfecture du nouveau département.