Régis Mardoché Talar est le fils de Raoul Aron Tahar (1909-1980) et de Taïta Reine Krief (1912-2000). Il a deux frères : Victor Léon (1937-2005) et Robert Meyer (né en 1948).
Alors directeur artistique, Régis Talar rencontre Jacques Revaux en 1962 dans la maison d'édition Tutti, filiale de Philips puis Michel Sardou en 1965, dont l'interprétation et la voix le séduisent, et qu'il veut mener au succès[2],[3],[4].
La même année, il est employé en tant que directeur d'édition chez Eddie Barclay jusqu'en 1969, date à laquelle Barclay décide de résilier le contrat qui le lie à Michel Sardou devenu ami personnel de Talar. Il préfère suivre le chanteur et les deux hommes fondent avec Jacques Revaux le label Trema[5].
le , il épouse Béatrice Faille, dont il deviendra le veuf en 1990. De cette union, naissent Axel en 1969, Cédric en 1973 et Astrid en 1974[6].
Régis Talar est depuis sa fondation directeur général de Trema, label indépendant qui prospère longtemps en raison des excellents chiffres de ventes de Michel Sardou, mais aussi grâce à Enrico Macias, Michel Delpech, Dionysos et Matmatah. On lui doit également le plus gros tube français de l’histoire, Comme d’habitude, de Claude François et ses milliers de reprises à travers le monde[7]. La maison enregistre un chiffre d'affaires annuel de 38 millions d'euros en 1998[8]. Trema est racheté par Universal Music en 2004[9].
Dans les années 1990, Talar est placé à la présidence des Victoires de la Musique, deux années consécutives[2].
Il contribue à la création du label indépendant Atmosphériques fondé en 1996 par Marc Thonon[8].
Ami d'Henri Salvador, Charley Marouani et Michel Boujenah, Talar est un grand amateur de pétanque. Le , il épouse Caroline Malausséna, d'origine niçoise, avec qui il a eu une fille, Mathilde, en 1991. Régis se marie avec Caroline à l'Ile-Rousse en Corse où il s'était installé. Il a donc quatre enfants[2].
Ses pairs de la SPPF le considèrent comme « l'une des grandes figures du monde de la production et de l'édition musicale »[13]
Il meurt le [14]. Conformément à sa volonté, il est enterré deux jours plus tard au cimetière de l'Île-Rousse[2].
Distinction
Grand prix de la SACEM en tant qu'éditeur de musique, en 1984[2]