Devenue bien national, l'église Saint-Pierre-des-Arcis est vendue le 13 ventôse an V () en vue d'y percer une rue. Le 13 brumaire an X (), la largeur de la rue est fixée à 10 m. La rue est réalisée en 1812 et prend le nom du marché aux fleurs établi en 1808 entre l'actuel quai de la Corse et la rue de la Pelleterie[1]. Le percement de la rue fait également disparaitre l'impasse dite cul-de-sac Saint-Barthélemy, qui reliait le parvis de l'église Saint-Pierre-des-Arcis au chevet de l'église Saint-Barthélemy[3],[4].
La partie ouest de la rue est supprimée lors la construction du tribunal de commerce de Paris, bâti entre 1860 à 1864[5],[6]. Le reste de la rue est détruit en avril- pour aménager l'actuel marché aux fleurs, inauguré en 1873[7].
↑Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlots no 26 à 28, F/31/90/12, îlot no 28 bis, F/31/90/13.
↑Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786, Service des travaux historiques de la Ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
↑Frères Avril, Plan d'expropriation pour la construction de la préfecture de police et du marché aux fleurs, Paris, imp. Lemercier, 1860 [lire en ligne].