Chemin de Pouzonville (XVe – XVIIIe siècle) Rue de la Salpétrière (fin du XVIIIe siècle) Rue Reconnaissance (1794) Rue des Pépinières (début du XIXe siècle-1830) Rue de la Poudrière (1830-1883)
La rue de la Concorde rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La rue correspond à une partie de l'ancien chemin qui, de la porte de Pouzonville (emplacement devant l'actuel no 46 rue Jean-Baptiste-Merly), traversait la campagne en direction du village de Croix-Daurade et du nord-est. Il conserva ce nom de chemin de Pouzonville jusqu'au XVIIIe siècle[1]. À la fin de ce siècle, on le désignait également comme la rue de la Salpétrière car on y avait établi le magasin à poudre : ce fut alors le chemin de la Poudrière[2]. En 1794, pendant la Révolution française, elle devint la rue Reconnaissance, mais ce nom ne se conserva pas[3]. Le plan Vitry (1825) l’appelle rue des Pépinières[4]. La partie près de la ville se peuplait progressivement, la Poudrière devint gênante. En février 1875, on insiste pour son déplacement. Le 2 mars 1883 une pétition des habitants qui « considère… que ce terme de « poudrière » a des allures de guerre et de destruction et qu’il est plus naturel d’éveiller partout des idées de paix et d’union, nécessaires à la voie du progrès », demande le changement en rue de la Concorde ou bien de la Paix : c'est « la Concorde » qui fut choisie[5].
Histoire
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En 1910, à la suite d'un legs fait en 1905 par Octave Sage, pharmacien toulousain, la municipalité ouvre un concours pour la construction d'une fontaine rendant hommage à la poésie occitane, et particulièrement aux Jeux floraux et son inspiratrice légendaire, Clémence Isaure. C'est le projet du sculpteur Léo Laporte-Blairsy, associé à l'architecte Barthélémy Guitard, qui est retenu. Après deux ans de travaux, la fontaine est inaugurée le . La fontaine s'élève sur la place de la Concorde, qui se forme au carrefour de la rue du même nom et de la rue Alexandre-Falguière. Elle se compose d'un bassin en pierre de taille à pans coupés, dont la forme rappelle le griffoul de la place Saint-Étienne. Il est orné de panneaux en bronze qui représentent des monuments toulousains – le Pont-Neuf, le pont Saint-Pierre et le cloître des Augustins, alternant avec des panneaux en marbre qui portent des inscriptions. Des poissons et des grenouilles en fonte ornent le bassin. Au centre s'élève une colonne en marbre formée de tiges d'ombelles, qui encadrent des représentations d'enfants en léger relief, et décorée de tortues en fonte crachant de l'eau par leur gueule ouverte. La colonne porte la statue en bronze de Clémence Isaure : vêtue d'une longue robe, le visage penché en avant et coiffée d'un escoffion, elle tient dans la main une couronne de fleurs[5],[6].
Immeubles et maisons
no 1 : immeuble Citroën. L'immeuble s'élève à l'angle du boulevard d'Arcole. Il est construit sur les plans des architectes de l'Atelier des architectes associés (3A) – Fabien Castaing, Pierre Viatgé, Michel Bescos et Alexandre Labat, entre 1955 et 1957, dans un style moderne, caractéristique des constructions de cette période, qui utilise le béton. Haut de seize étages, il est l'un des premiers immeubles de grande hauteur de la ville[7],[8].
no 21 : immeuble. L'immeuble est construit entre 1990 et 1994, par les architectes toulousains Laurent Gouwy, Alain Grima et Jean-Luc Rames (GGR Architectes). D'un style postmodernerégionaliste, il est une variation sur le thème des hôtels particuliers toulousains. Il s'élève sur cinq étages et un niveau de comble. Les façades, revêtues d'un plaquis de brique, sont animées par un jeu de balcons et de loggias profondes. À l'intérieur un hall-puits de jour, mis en valeur par sa paroi courbe, distribue les appartements par des coursives suspendues[11],[12].