La rue reçut son nom actuel en mémoire du célèbre officier de marine et explorateurJean-François de La Pérouse (1741-1788), dont l'épouse, Louise-Eléonore Broudou (1755-1807), était nantaise[1],[2]. Le nom de la voie a également été orthographié « rue Lapeyrouse »[3].
Historique
L'emplacement de la rue actuelle se trouvait à l'extérieur des fortifications construites au XIIIe siècle autour du faubourg Saint-Nicolas par Pierre Mauclerc.
Le quartier est profondément modifié à la fin du XVIIIe siècle. La destruction des remparts, devenus une entrave au développement urbain, est acceptée, et l'architecte Jean-Baptiste Ceineray peut mener à bien un vaste projet[4], poursuivi par son continuateur, Mathurin Crucy, qui fait édifier une halle aux blés au sud de la rue[5]. La muraille est donc détruite, l'actuelle rue la Pérouse est ouverte en 1787[2].
En 1884, la halle aux blés accueille l'« Hôtel des Postes et Télégraphes » précédemment établi rue du Chapeau-Rouge[5].
↑Patrick Thomas, Nantes. 3, Les bombardements 1940-1944, Montreuil-Bellay, Éditions C.M.D., coll. « Mémoire d'une ville », , 148 p. (ISBN2-909826-41-4), p. 79, 112, 131.