« Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang'an-Tian-shan » est un site sériel transfrontalier du patrimoine mondial, réparti sur trois pays asiatiques : Chine, Kazakhstan et Kirghizistan.
Le , la Chine inscrit 48 sites de la route de la soie sur sa liste indicative, préalable nécessaire à leur examen par l'UNESCO. Ces sites se répartissent entre route de la soie terrestre (provinces et région de Henan, Shaanxi, Qinghai, Gansu, Ningxia et Xinjiang) et route de la soie maritime (Ningbo, Zhejiang, Quanzhou, Fujian)[2]. Le , l'Iran soumet une liste indicative de sites du Khorassan[3]. Le , le Turkménistan soumet 29 sites répartis le long de onze segments de la route de la soie[4]. L'Inde fait de même le , avec douze sites[5]. Le Kirghizistan soumet sa liste de six sites le [6], l'Ouzbékistan 18 sites le même jour[7], le Kazakhstan le [8].
À la fin 2011, compte-tenu de la taille du projet, l'UNESCO propose de diviser les applications en corridors[1]. En , la Chine, le Kazakhstan et le Kirghizistan acceptent de soumettre une candidature commune pour le corridor d'Asie centrale le long du Tian Shan. L'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan préparent une candidature pour un autre corridor[1].
En 2013, la candidature pour le corridor Chang'an-Tian Shan est finalisée et officiellement soumise par le Kirghizistan[1] : elle comprend 22 sites en Chine, huit au Kazakhstan et trois au Kirghizistan. Les sites originellement proposés par la Chine sont substantiellement révisés pour cette candidature ; en particulier, les sites du Ningxia et les sites maritimes n'en font pas partie[9].
L'inscription au patrimoine mondial comprend 33 sites en Chine, au Kazakhstan et au Kirghizistan[11]. Ils comprennent les capitales et les palais de plusieurs empires, des comptoirs commerciaux, des temples bouddhiques rupestres, des sections de routes, des relais de poste, des cols de montagne, des tours, des sections de la Grande Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux[12]. Au total, ces 33 sites recouvrent 426,68 km2 et possèdent une zone tampon de 1899,6 km2[1]. Ils répondent aux critères culturels (ii), (iii), (v) et (vi) de l'UNESCO.
L'ICOMOS, qui a évalué l'éligibilité de l'inscription, catégorise les sites selon quatre régions[13],[14] :