Rosario Romeo est un élève de Gioacchino Volpe et de Nino Valeri. Il obtient, en 1947, une bourse d'études de l'Institut italien des études historique.
Sa formation terminée, il publie son premier livre, Il Risorgimento in Sicilia, qui fait date dans l'historiographie sicilienne. Dans la lignée de l'approche libérale de Benedetto Croce et d'Ernesto Pontieri, il déconstruit les théories régionalistes en mettant en avant l'importance de la bourgeoisie urbaine dans le mouvement pro-unitaire italien[1].
Il réalise un ouvrage sur Camillo Cavour de trois volumes.
Il est élu lors des élections européennes de 1984 sur la liste de la PRI-PLI. Il est vice-président du groupe parlementaire « groupe libéral et démocratique »» et «groupe libéral et démocratique réformateur», il est membre de la commission pour la politique régionale et la planification territoriale et de la commission pour les affaires institutionnelles.
Ouvrages
Il Risorgimento in Sicilia. Catania, Biblioteca della facoltà di Lettere e Filosofia, 1948.
Dal Piemonte sabaudo all'Italia liberale. Turin, Einaudi, 1963.
Breve storia della grande industria in Italia 1861-1961. Bologne, Cappelli, 1963.
Mezzogiorno e Sicilia nel Risorgimento. Naples, ESI, 1963.
Giovanni Busino, L'identità dell'Italia: le ricerche di Rosario Romeo (1924-1987) tra storiografia e impegno politico. Lausanne, Institut d'anthropologie et de sociologie, 1995.
Giovanni Busino, Rosario Romeo tra storiografia ed impegno politico. Estr. da Rivista storica italiana, anno CVII, fasc. II, 1995, pagine 388-477.