Un roman de chevalerie est une œuvre romanesque, le plus souvent en prose, inspirée ou adaptée des romans courtois et des chansons de geste en vers des XIe et XIIIe siècles.Le roman de chevalerie est un des genres de roman qui a eu le plus de succès à travers les époques. Ce genre de roman se caractérise par le choix d’un personnage principal qui est un chevalier.
Historique
Le roman de chevalerie est né de la rencontre de la chanson de geste, et de la Fin'amor des cours de langue d'Oc[1].
Le dernier livre du genre est peut-être Policisne de Boecia, publié en 1603. Cependant, beaucoup furent réédités pendant le XVIIe siècle. Les romans de chevalerie de l'époque furent une source d'inspiration pour François Rabelais, notamment dans son œuvre Gargantua, où l'auteur reprend les codes et schémas du genre afin de les parodier.
Le roman de chevalerie a eu un regain de faveur au XVIIIe siècle, en particulier en France avec les adaptations du comte de Tressan, intitulées Extraits de romans de chevalerie, outre sa nouvelle traduction d'Amadis de Gaule. Ces romans, très en faveur aussi en Angleterre où ils sont appelés « romances », ont inspiré le romantisme, auquel ils ont donné son nom. Il est aussi à l'origine de la mode du néo-gothique et du style troubadour.
Enfin, le roman de chevalerie trouve un héritage au xxe siècle, avec la fantasy, où l'on retrouve le même univers médiéval et surnaturel (magiciens, dragons...), mais dans un monde clairement imaginaire.