En 1918, il dispute la première finale de la Coupe de France.
C’est le stade Olivier-de-Serre qui accueille le cette finale de Coupe de France. Devant quelques centaines de spectateurs, l’Olympique de Pantin domine largement le FC Lyon sur le score de 3-0 et inscrit son nom au bas de la Coupe Charles Simon (Coupe de France de football).
Mais cette première finale est marquée d’un formidable geste de sportivité.
Alors que le jeu se durcit, les gestes d’énervements se multiplient, le ton monte et le gardien de but de Pantin, Decoux, décoche un superbe crochet du droit à la mâchoire de l’attaquant lyonnais Weber.
Première finale. Première expulsion.
Roger Ébrard, le capitaine du FC Lyon, ne supporte pas l’idée d’un succès au rabais.
« Je ne voulais pas jouer contre une équipe sans gardien. C’était anormal ! »
Il condamne le geste de Decoux, mais insiste auprès de M. Bataille, l’arbitre de la rencontre :
« Laissez le jouer »
Decoux se réinstalle dans son but. Le jeu reprend, les coups ont disparu. Les espoirs lyonnais aussi ! 3-0, la première coupe de France deviendra la propriété de l’Olympique de Pantin.
Il fit partie de la tournée norvégienne de l'équipe de France, en , avec une formation expérimentale comportant neuf néo-internationaux (dont Roger Ébrard, survivant de la finale de la Coupe de France de 1918). Elle sera battue deux fois, le à Stavanger (2-3) et le à Oslo (0-7). Le second match était originellement conclu comme match international A et considéré comme tel par les Norvégiens. Il se déroula en présence du roi Haakon VII de Norvège, des ambassadeurs des deux pays, des représentants des deux fédérations, dont Henri Delaunay pour la France. Mais pour des raisons qu'on ignore, la F.F.F.A. demanda ensuite à la fédération norvégienne l'annulation du caractère officiel de ce match qui ne compte pas pour une sélection A.
↑Vincent Duluc, La grande histoire de l'OL : des origines à nos jours, Issy-les-Moulineaux, Prolongation, , 345 p. (ISBN978-2-916400-17-4, lire en ligne), p. 15.