Rogelio Mayta termine ses études secondaires dans sa ville natale en 1989. Ensuite, il étudie à la faculté de droit et sciences de l'université supérieure de San Andrés, obtenant son diplôme d'avocat en 1996[1].
Au cours de sa carrière professionnelle, Rogelio Mayta est conseiller juridique auprès de différentes entités publiques et privées, ou encore dans des organisations sociales, dont la « Fédération nationale des travailleurs domestiques de Bolivie » et l '« Organisation nationale des militants pour l'émancipation des femmes » (ONAEM) à la fin des années 1990[1].
Il a également été avocat de la défense des victimes du massacre d'Octobre noir(es) de 2003 dans la ville d'El Alto, dans le cadre de ce qu'on appelait alors la « guerre du gaz ». Il faisait partie du comité en faveur du procès contre l'ancien président bolivien Gonzalo Sánchez de Lozada[2],[3].
Rogelio Mayta commence son engagement politique à 48 ans, lorsqu'il devient candidat du MAS lors des élections de 2019. Il était candidat pour devenir l'un des sénateurs de la circonscription du département de la Paz.
Le 9 novembre, le président bolivien Luis Arce nomme Rogelio Mayta en tant que ministre des Affaires étrangères.
Dès sa prise de fonction, il décide de rétablir les précédentes relations bilatérales et internationales menées par la politique d'Evo Morales et annulées par la présidente Jeanine Áñez. Notamment le 11 novembre 2020, le gouvernement décide rétablir les relations avec le Venezuela et le gouvernement de Nicolás Maduro et ne reconnait plus la légitimité de Juan Guaidó. Le même jour, il annonce également rétablir les relations avec l'Iran[5].